L'avenir des pays ne repose plus sur les ressources naturelles qui s'amenuisent au fil des jours, créant une grande inquiétude dans le monde. Ni sur la main-d'œuvre traditionnelle qui est devenue un motif de suspicion... et de rejet dans certain pays d'accueil, mais repose sur le savoir-faire intelligent et efficace. Il est malheureux de constater qu'en ce début du millénaire la fracture entre les divers pays s'est accentuée d'une manière vertigineuse touchant tous les domaines. Cette situation mondiale déséquilibrée suscite bien évidemment préoccupation et insatisfaction. Et comme le monde gravite autour des inventeurs de valeurs nouvelles, la Tunisie a choisi de bâtir la société du savoir en investissant dans les systèmes d'information et d'intelligence économique. Elle a même été pionnière dans cet effort d'intégrer la société du savoir non pas en tant que mode, mais en tant que choix mûrement réfléchi. Elle a multiplié les réformes de l'enseignement supérieur, encouragé la recherche scientifique et renforcé la coopération internationale. La Tunisie est fière d'avoir des traceurs de perspectives en matière de recherche et de compter sur ses jeunes pour transformer ses perspectives en projets, que des entreprises innovantes peuvent exploiter. Bien évidemment tout cela n'aurait pu voir le jour s'il n'y avait pas cette réelle volonté politique qui a permis de créer et favoriser les conditions nécessaires et l'environnement adéquat. Il faut épouser son temps afin d'éviter la marginalisation fatale. Le savoir est devenu inévitablement le moteur de la croissance et la seule voie pour gagner le pari de la compétitivité.