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Ramirez Richard, «le traqueur de la nuit»
Annales du crime
Publié dans Le Temps le 13 - 03 - 2010

Le fameux "Night Stalker" a terrorisé les nuits des habitants de Los Angeles et de San Francisco durant des mois. Il pénétrait dans des maisons par effraction, puis il tuait, cambriolait, frappait, menaçait, violait... Il laissait également des symboles sataniques sur certains lieux de ses crimes. Fan d'occultisme et de heavy metal, il se prenait pour le "traqueur de la nuit", un être malfaisant et tout puissant.
Mais sa trop grande confiance en lui l'a perdu et il a laissé des empreintes un peu partout. La police l'a identifié et a publié sa photo dans les journaux. Reconnu par les habitants de son propre quartier, il a failli être lynché... et a été sauvé par des policiers.
Issu d'une famille pauvre et, il était né le 28 février au Texas à El Paso et dès l'enfance, il commença à voler. Son père, Julian, un immigré clandestin qui travaillait pour la société des chemins de fer, et sa mère, Mercedes, eurent sept enfants en tout. Ricardo était le plus jeune, le petit dernier.
Catholique, Mercedes Ramirez tenta d'élever ses enfants de son mieux et de les guider afin qu'ils suivent "le chemin du Seigneur". Elle y parvint avec tous sauf Richard.
Les instituteurs de l'école primaire expliquèrent qu'il aurait pu être un bon élève s'il s'était intéressé aux études. Il redoubla plusieurs classes, passant plus de temps sur les jeux vidéos d'arcade qu'à l'école.
Tout jeune, il fut arrêté plusieurs fois alors qu'il cambriolait des maisons ou volait dans des magasins. A chaque fois, il fut condamné à des travaux d'intérêts généraux, mais fut finalement envoyé dans une maison de redressement.
Adolescent, il n'avait que trois intérêts dans la vie : les arts martiaux, la marijuana et le heavy metal. Selon un ami, il adorait Black Sabbath et Judas Priest. Peu à peu, il s'intéressa également aux pratiques occultes. Il semblait préoccupé par le satanisme et les histoires de magie noire, de démons et de dragons.
Sa mère l'envoya au catéchisme, espérant qu'il adopterait la manière de vivre d'un "bon chrétien", mais il apprit ses leçons à l'envers... Après le catéchisme, il allait à la bibliothèque et lisait des ouvrages sur Satan et les anges déchus : les personnages que son professeur critiquait pour louer Jésus et ses Apôtres.
Richard fut de nouveau suspecté de vol mais la police ne put rien prouver. Sa première arrestation en tant qu'adulte fut pour possession d'une petite dose de marijuana, la seconde pour la même raison et la troisième pour conduite dangereuse. Il échappa à la prison en acceptant des travaux d'intérêt général et trois années de mise à l'épreuve.
A 20 ans, il quitta El Paso et partit pour la Californie.
Entre le moment où il quitta sa ville natale, en 1980, et celui où il commença à tuer, en 1984, Ramirez fut arrêté pour des délits mineurs. Il passa son temps à boire dans les bars en parlant de Satan, et à fumer des joints.
Il dormait parfois dehors, portait des vêtements sales et ne se nourrissait quasiment que de nourriture de fast-food. Il n'avait pas de travail mais il avait toujours de l'argent. Il se vanta auprès d'amis de posséder un "passe" qui lui permettait d'entrer dans les voitures. Il cambriolait souvent les maisons pour voler l'électroménager et les bijoux, qu'il revendait pour s'acheter de la cocaïne.
Il commit une série de meurtre sans avoir été soupçonné. Mais il a été arrêté après avoir été soupçonné par une dame.
Les Californiens, le pays tout entier et le procureur de l'état s'attendaient à ce que le procès du "Night Stalker" soit rapide et qu'il obtienne la peine de mort. Les preuves étaient nombreuses, tout comme les témoignages, et continuaient à apparaître jour après jour.
Mais le procès de Richard Ramirez ne commença qu'en 1989, en raison des renvois, ajournements, manipulations et manœuvres légales des avocats, de la famille de Ramirez, des antagonismes entres les avocats du tueur, et du comportement de Ramirez lui-même. La défense cherchait la moindre échappatoire, criait aux parti pris et aux préjugés, et les exposaient devant les médias...
Le 4 septembre 1985, Ramirez assista à son audience préliminaire afin d'entendre les charges qui pesaient contre lui.
Condamné à la prison à vie il vit encore au pénitencier de st Quentin en Californie.


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