Msakni joue de malchance : Nouvelle lésion à l'autre jambe ! * Un homme dans le match : Roger, le polyvalent L'Etoile a gagné un point, l'Espérance en a perdu deux. C'est la première conclusion que nous sommes en mesure de tirer au terme du match de samedi après-midi dans un stade de Radès aux trois quarts pleins. Une équipe qui attaque, une autre qui défend ajoutés à un arbitrage calamiteux, le tout agrémenté de jets de fumigènes d'un côté comme d'un autre, cela a donné un non-match dont ou ne gardera pas un bon souvenir. Même si les « Sang et Or » ont réalisé un de leurs meilleurs matches de la saison en cours. Une Etoile tactiquement bien en place D'habitude l'E.S.Sahel vient en conquérante à chacun de ses déplacements face à l'Espérance comme devant le Club Africain que ce soit à El Menzah ou à Radès. Ce même samedi après-midi, nous avons eu du mal à reconnaître l'Etoile dont les joueurs ont beaucoup plus pensé à se défendre qu'à aller de l'avant. Pour preuve, rien qu'en seconde mi-temps il a fallu attendre la 21ème minute pour voir le gardien «Sang et Or » Ben Chérifia arrêter son premier ballon sur un tir lointain d'Eric. Consignes de l'entraîneur Hamberg ? Sûrement. Il n'y a qu'à revenir à sa déclaration d'après match au cours de laquelle il a mis l'accent sur la «stratégie» mise en place pour laisser venir l'adversaire et profiter des espaces que ses joueurs cèderont. Pourtant l'équipe soussienne a bien entamé le match en alignant deux attaquants Akaïchi et Eric soutenus par Tambo. Durant un bon quart d'heure, ses joueurs ont mis la pression sur les défenseurs de l'Espérance se créant même deux opportunités de marquer. Ce fut ensuite un repli inattendu avec une équipe qui a évolué en bloc fermant toutes les issues devant son adversaire. Bien derrière Jmel accomplissait un gros travail en défense et Mabrouk soumettait Darragi à une surveillance rapprochée l'empêchant d'organiser comme il sait bien le faire le jeu de son équipe. Le spectacle s'en est sérieusement ressenti n'en déplaise au public dans la mesure où le jeu allait se concentrer dans une moitié de terrain, celle occupée par les Etoilés lesquels, adossés à un très bon Mathlouthi faisaient avorter toutes les tentatives de l'Espérance. Même scénario en seconde période de jeu. Les visiteurs ont continué à adopter la même stratégie ne laissant que le seul Akaïchi en embuscade jusqu'à son expulsion pour somme d'avertissements. Des corners à défaut de buts... Côté Espérance et aussi paradoxal que cela peut paraître, les joueurs n'ont commencé à bien dérouler leur jeu qu'à partir du moment où M'sakni a quitté la pelouse souffrant d'une contracture. Ayari le remplaça pour occuper le couloir droit à partir duquel il a réalisé de belles choses. La domination des « Sang et Or » devenait de plus en plus évidente au fil des minutes pour devenir écrasante quand l'Etoile a dû évoluer en infériorité numérique. Derrière Roger qui ratissait large (on ne sait pour quelle raison il a été remplacé par Afful à la 73ème minute) contribuait sérieusement au jeu offensif de son équipe mas la touche finale faisait défaut soit par maladresse, soit par manque de concentration. Et encore une fois, Michael et à un degré moindre ses camarades passaient maîtres dans les ratages pourtant dans des positions idéales de marquer. Sur les corners au nombre d'une dizaine en seconde mi-temps comme sur les nombreux coups francs, la défense de l'Etoile est à chaque fois parvenue à desserrer l'étreinte adverse. Avec deux ballons sur la transversale (un par mi-temps) et un nombre incalculable d'occasions nettes manquées l'Espérance a laissé passer une belle occasion de conforter sa première place au classement général. Elle s'en est même sortie à bon compte dans le temps additionnel avec cette main de Ben Youssef non sanctionnée par l'arbitre de la rencontre. Jamel Himoudi totalement hors du coup Cette action nous amène à évoquer l'arbitrage de Jamel Jimoudi. Car bien avant de fermer les yeux sur cette main de Ben Youssef ( reste à savoir si elle a été volontaire ou non) l'arbitre algérien a fermé les yeux sur une faute sur Michael pris en sandwich par deux défenseurs adverses au moment où il filait vers les buts, outre une main en pleine surface de réparation. Aussi, n'hésitons-nous pas à parler de compensation. Ce ne furent pas là les deux erreurs de Himoudi, il y en a eu beaucoup d'autres lésant un tant soit peu les uns et les autres. Et là nous nous demandons pourquoi ce choix porté sur un arbitre algérien sachant pertinemment que l'arbitrage chez nos voisins ne jouit pas d'une bonne réputation étant contesté presque à chaque match. Rafk BEN ARFA ---------------------------------- Msakni joue de malchance : Nouvelle lésion à l'autre jambe ! Nouveau coup dur pour le milieu «sang et or». Samedi à Radès : 5'42'' de jeu, Khaled Ayari quitte le banc des remplaçants et entame son échauffement. Youssef Msakni souffre d'une lésion musculaire. Renseignements pris, il ne s'agit nullement d'une rechute de son ancienne blessure au membre inférieur gauche mais d'un minime claquage à la cuisse droite. D'ailleurs, la guérison de l'ancienne blessure a été parfaite sous la conduite thérapeutique rigoureuse de Dr Yassine Ben Ahmed, médecin émérite du club. L'IRM pratiquée de suite après le match du samedi n'a pas été alarmante et Msakni observera un repos actif de cinq jours avant d'effectuer un autre contrôle radiologique. Faut-il souligner que médicalement parlant, le risque de récidive d'une lésion musculaire est de 15 % selon les statistiques mondiales. Et ce n'est nullement le cas comme l'ont affirmé à tort malheureusement certains… MSR ---------------------------------- Un homme dans le match : Roger, le polyvalent Un homme a dominé les débats de la tête et des épaules en léguant la prestation des autres acteurs de ce sommet tant attendu au second plan. Il s'agit de Roger bien évidemment et sans conteste aucun. Un joueur infatigable ayant parcouru le terrain en long et en large. Il a brillé par la couverture qu'il a assurée à ses coéquipiers. Par ailleurs, après la sortie de Youssef Msakni, il n'a jamais rechigné à donner un coup de main devant en venant appuyer la manœuvre de Darragi. Il a tenté sa chance avec des incursions dangereuses et qui auraient pu faire la différence et aboutir mais la malchance et le ratage de ses pointes s'en est mêlé. D'ailleurs le large public « sang et or » ne s'est pas trompé quand il a donné de la voix à la décision du staff technique de le faire sortir en le remplaçant par Afful. Tous les présents auraient souhaité le voir avancer d'un cran et passer carrément aux côtés de Michael et Ayari. Un grand joueur avec une marge de progression très grande et un grand acquis pour l'Espérance. Mohamed Sahbi RAMMAH ---------------------------------- Précision Concernant le courrier du sportif paru sur notre journal jeudi dernier sous le titre «Soutien à Hamdi Meddeb», signé Mohamed Louzir, l'auteur de l'article, un retraité résident à Tunis et fervent supporter de l'EST qui n'a rien à voir avec son homonyme Mohamed Louzir, dit «Hamouda», 1er vice-président de l'ASM et membre de la commission consultative qui vient d'être créée pour la relance de notre football. Cette précision s'imposait pour dissiper toute équivoque.