Les échos des éditeurs tunisiens sont rassurants. Le Tunisien se remet à lire, petit à petit mais sûrement. Il conçoit même l'idée de "sacrifier" dix ou un peu plus de dinars pour acheter un bouquin. Bien sûr, il adore les romans mais de plus en plus les livres spécialisés, d'histoire ou de témoignages. Les jeunes mères tunisiennes se ruent sur tout ce qui peut les aider dans la tâche sacrée, celle d'élever un enfant. A l'époque où les conseils de mémé ne font plus école, les livres guident les premiers tâtonnements. La rigueur scientifique prime pour les couples instruits. Rassurez-vous, les craintes s'estompent avec l'arrivée du deuxième enfant. C'est ce qu'on appelle l'expérience. Alors, la jeune mère tunisienne change de lecture. Elle achète désormais des livres pour l'aider à retrouver la ligne. Mais paradoxalement, on se rue aussi sur les livres de cuisine et pas seulement notre bonne vieille "Ommi Sannafa". Les Tunisiens ont une passion universelle pour les cuisines du monde. De l'italienne à la française en passant par la chinoise et même la mexicaine. Et des livres existent...