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Entre l'OB et la Coupe, une histoire d'amour
4ème finale en 17 ans
Publié dans Le Temps le 23 - 04 - 2010

Le mercredi 21 avril 2010, restera à jamais gravé dans la mémoire de tous les férus de l'OB.
Cette journée qui a commencé tôt avec les klaxons des voitures qui sillonnaient les artères de toute la ville drapée de banderoles rouge et blanc et qui s'apprêtaient à quitter Béja pour le stade de Radès.
L'ambiance était à imaginer où toute une ville vibrait en attendant l'heure de la rencontre. Tous les moyens de transport, bus, taxis et voitures particulières n'ont pas suffi pour déplacer le nombre impressionnant de supporters qui tenaient à faire le déplacement et à assister à ce grand événement. La fête a déjà commencé.
Un match sans fautes
La prestation des Béjaois fut exemplaire et sans fautes ; concentration, application et surtout cran et volonté.
Si le sort du match s'est scellé en leur faveur, c'est grâce à cela et aux schémas tactiques préconisés par le " vieux renard " Belhout qui a su décortiquer le jeu des Stadistes et opter pour des choix adéquats en tenant compte des forces et faiblesses de son adversaire et des moyens de ses joueurs.
Dès l'entame, les Béjaois nullement impressionnés ni par le cadre ni par l'adversaire, paraissaient appliqués et sûrs de leurs moyens. Ils évoluèrent en conquérants, menaçant les bois de Jéridi (31' par S.Derbali et 36' par Garbouj), tout en annihilant le travail d'approche du milieu stadiste qui n'a pas trouvé ses repères ni ses automatismes devant la hargne et la ténacité des Béjaois. Maîtrisant leur sujet à la perfection et transcendant les Stadistes physiquement en gagnant tous les duels, les protégés de Belhout réussirent à marquer un but " psychologique ", à la 43', leur permettant, d'un côté, de souffler dans les vestiaires avec un avantage appréciable pour le mental et perturbant de l'autre côté, les plans de l'entraîneur stadiste dont les consignes à la mi-temps auraient été autre sans le but de S.Derbali.
La deuxième période a été bien gérée par l'ensemble béjaois qui rajouta encore des " grains de sable " à la machine stadiste, déjà non huilée, comme à son habitude, essoufflé et surtout perdant de sa concentration au fil des minutes. Jouant contre un coriace adversaire, et contre la montre qui courait assez vite pour eux, les Stadistes tombèrent dans le piège des passes longues devant un adversaire pratiquant la défense plate et l'hors-jeu piège à la perfection, les dernières minutes furent certes, insupportables pour les nerfs des férus béjaois qui explosa de joie au coup de sifflet de l'arbitre Meddeb aussi bien à Radès que dans les cafés et tous autres lieux de Béja.
La nuit de toutes les joies
A peine la rencontre terminée, que la ville connut une vive animation et une ruée de tous les habitants vers les grandes artères en particulier à la place de la mairie qui ne pouvait contenir tout ce bon monde...
Des centaines de voitures sillonnaient la ville des youyous se faisaient entendre des balcons et toutes les troupes musicales de la ville ajoutèrent à cette ambiance féerique tout le charme d'une ville en pleine joie.
" En 1995, nous avons raté le coche devant le Club Sfaxien, 2010 sera sûrement l'année fétiche ", répétaient les présents avec toute la fierté dans leurs yeux.
D'autres chantaient en promettant que la Coupe sera à Bab El Aïn lorsque les bus et les voitures en provenance de Tunis, commençaient à arriver, ce fut le délire et l'indescriptible joie de tous bords, Camara, Rodrigue et tous les héros de cette demi-finale qui restera à jamais gravée dans la mémoire des fans béjaois. Le football rassembleur oui, le football cristalliseur oui, le football phénomène social on ne peut que le constater. Albert Camus disait : " Tout ce que je sais sur les hommes c'est au football que je le dois ". Il ne pouvait qu'avoir raison.
Rached BEN ACHOUR
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Chronique d'un rendez-vous manqué !
Le Stade Tunisien n'ira pas en finale et, à bien décortiquer cette demi-finale, on finit par conclure, que ce soir là, le résultat final ne pouvait être autre et ce, pour plusieurs motifs. Le mal est plus profond qu'une simple élimination.
Depuis mercredi soir, dans certains coins sombres des rues sportives de la localité du Bardo, à tort, la poudre commence à parler. Nous avons souhaité que le revival nous épargne certains films d'ambiances de far-ouest, mais, comme d'habitude, une petite minorité de prétendus proches, opportunistes, auxquels rien ne plait, tire à boulets rouges sur le bureau directeur, le staff, technique et certains joueurs.
Il y a sûrement des erreurs qui ont été commises et ce, à tous les niveaux, mais est-ce par ces critiques acerbes, agressives, que les lacunes vont être corrigées ? Sûrement pas dira tout être raisonnable et qui se respecte.
Quand est-ce qu'on comprendra qu'en football, il ne faut pas être fort, il ne faut pas être favori, pour se qualifier à une finale. Il faut juste ne pas commettre de fautes e cette équipe stadiste là, celle de ce soir là, était complètement hors sujet. Elle n'a jamais joué en profondeur, il lui a manqué cette intelligence de jeu, qui a fait sa force (pas plus tard que contre le CA), elle a été très légère devant et piégée au moins une douzaine de fois, quelques uns de ses joueurs avaient de meilleures solutions, mais ils préféraient les aventures individuelles. Bref, cette équipe là, celle de ce soir là, avait donné l'image d'un groupe sans commandant de bord.
La soupe n'était pas bonne, et le cuistot n'y pouvait rien
Les ingrédients à sa disposition, les joueurs dont il a hérité, sont très limités. Si derrière, la défense tient la route, le milieu est très fragile, correct peut-être dans la récupération, mais dans la construction, dans le soutien de la ligne devancière, il a toujours sonné creux. Devant, le fiasco est total et, disons le sans fard, il n'y a pas de quoi être fier du travail des recruteurs. Amusez vous à assembler tous les attaquants de l'effectif stadiste, vous n'arriverez jamais à en sortir un seul valable. Nous en avons eu la preuve par neuf, mercredi soir. Quand une formation aligne un attaquant qui manque éternellement de concentration, quand celui-ci dispose d'une meilleure solution, servir un camarade mieux placé et qu'il privilégie l'option individuelle, quand il est incapable de la moindre déviation, quand il ne peut pas garder le moindre ballon, pour permettre aux siens de monter, comment voulez vous que dans ces conditions, l'efficacité soit au rendez vous?
Nous en avons entendu des vertes et des pas mûres depuis ce mercredi soir, mais franchement, il est erroné, factice de s'attaquer au bureau directeur qui est en train de faire un travail inestimable, il a eu le courage de ramasser un club dilapidé par terre, et regardez ce qu'il en a fait en un court temps. Il serait hypocrite, fallacieux, de dénigrer le staff technique, qui n'avait trouvé à sa disposition que des os, dont il a fait pour le moment une bonne machine qui résiste à pas mal de tempêtes. Avec d'autres joueurs, techniquement plus valables, nul doute que Patrick Liewig monterait un dinosaure qui broierait tout sur son passage. En tous les cas, aux dernières indiscrétions, il s'est déjà projeté sur la saison prochaine, depuis belle lurette mais, avant de s'y consacrer pleinement, il y a une quatrième plac à consolider, à sauver. Nous sommes persuadés qu'elle est encore dans les cordes du club, pourvu que qu'une frange de supporters éternels insatisfaits, soit gardée à l'écart. Il y a un dernier défi à relever, et s'il est atteint, il est synonyme de sacre !


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