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A qui la faute ?
Bagarre par-ci, bataille rangée par-là
Publié dans Le Temps le 04 - 05 - 2010

Et si l'autorité de tutelle décidait une saison sabbatique ?
Une saison sans championnat ; comme ça, toutes les composantes du football tunisien (clubs, responsables, arbitres et public) auront le temps nécessaire de se calmer les nerfs et revenir à la raison. Car, ce qui se passe dans nos stades, à la fin de chaque saison, ressemble beaucoup plus à des scènes d' " Intifadha " qu'aux matches de football où l'antagonisme ne dépasse pas le rectangle vert entre vingt-deux acteurs.
Le football, au-delà des titres et des résultats, est un jeu, avant tout, avec des règles bien définies, selon un statut universellement reconnu, depuis sa création.
Parmi ces règles, le fair-play et le respect de l'adversaire.
Deux principes qui demeurent, malheureusement, totalement ignorés, chez nous. A preuve, les images retransmises chaque dimanche sur le petit écran : Violence verbale et physique, agressions de tout genre, intimidation par-ci, provocation par-là, menaces et contre menaces, insultes, blasphèmes, slogans de haine, de mépris et de rancune. Mais où va-t-on ? Qu'attend-on pour prendre les devants en imposant des mesures draconiennes afin d'éradiquer à jamais ce fléau ?
C'est une question de courage certes mais qui engage la responsabilité de ceux qui gèrent notre football ; car l'attentisme ne fait qu'encourager encore plus les fauteurs de troubles.
En effet, devant la passivité, voire la désinvolture des responsables des clubs, il est temps de passer à l'action.
Certains pays sont passés par là, avant de trouver les remèdes nécessaires, soit en retranchant des points aux clubs fautifs, soit en les rétrogradant en division inférieure, et ce, selon la gravité des actes.
Tout compte fait, les sanctions financières ne sont, semble-t-il, d'aucune efficacité, même si elles ne cessent de faire le bonheur de la trésorerie de la FTF.
Pour endiguer ce mal, il faut que les sanctions fassent vraiment mal aux clubs, car, nous demeurons convaincus qu'il s'agit de la solution idoine et unique.
Raouf CHAOUACHI
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Illusions perdues et violence
L'on a pas fini d'évoquer dans nos précédentes livraisons les vicissitudes endurées par la balle ronde, ces deux ou trois dernières saisons dans nos contrées qu'on pourrait qualifier juste titre de " temps de la médiocrité ". C'est l'expression adéquate, référence faite à ces temps de vaches maigres pour le football national, qui se voit confronté à une série qui semble interminable de déceptions aussi frustrantes les unes que les autres.
Nos désillusions ne se comptent plus malheureusement depuis l'échec de l'E.N des locaux de figurer en phase finale de la CHAN qui s'est déroulée au mois de février dernier en Côte d'Ivoire jusqu'au comportement des plus mitigés de notre onze représentatif (il s'y prit très mal) durant la précédente CAN en Angola, où il n'a pas réussi à passer au second tour en passant par ce qui devait constituer l'échec qui nous cause la plus grande des peines : notre absence au prochain Mondial Sud-africain, le premier à être abrité par notre continent. Le dernier coup nous fut asséné par les juniors de Ali Boumnijel. Comme pour ne pas demeurer du reste et emboîtant le " mauvais " pas de leurs aînés ils venaient de se faire éliminer de la CAN par le Sénégal d'une manière frisant davantage que l'indifférence, la désinvolture !
Au niveau des clubs c'est pratiquement le même paysage désolant. Si l'on excepte quelques rares éclaircies à l'image du gain de l'Espérance de Tunis de la champion's league arabe en 2009 et les sacres (2007 et 2008) du Club Sfaxien en Coupe de la CAF partout c'est la grisaille avec des éliminations précoces en champion's league africaine (pour le Club Africain deux saisons de suite et en Coupe de la CAF (l'ESS cette saison), face à des adversaires loin pourtant de constituer des foudres de guerre. Et là, où en sont les choses l'on espère que " Sang et Or " et Clubistes de Sfax, parviennent à nous apporter une bouffée d'air pur en allant jusqu'au bout de leur sujet.
L'ogre effrayant de la violence
Et comme si les déceptions au niveau des résultats ne suffisent pas à nous accabler nous voilà enlisés de plus en plus dans le fléau de la violence par la faute de groupuscules de pseudo-supporters avec lesquels les clubs dont ils affichent l'appartenance, n'ont rien à voir.
Il y a quelques jours ce fut les événements malheureux qui ont émaillé le match EST-CSHLif, avec toutes les conséquences et autres retombées que l'on connaît et dimanche ce fut au tour du stade de Kasserine d'être le théâtre des agissements irresponsables d'une partie du public qui a poussé l'arbitre Slim Djedidi, à arrêter le match jugeant que les conditions qui prévalaient au stade ne permettaient pas de poursuivre son déroulement. Tout un chacun face à cette violence aveugle que rien ne justifie ni même l'explique de se demander où nous allons.
Les autorités qui font le maximum pour contrer cet ogre savent pertinemment que notre football nécessite, aujourd'hui, plus que jamais qu'on lui mette de l'ordre. Les décisions, dans ce sens, ne manqueront pas de tomber. Mais, il appartient aussi aux clubs d'épauler les efforts des tutelles en veillant à assurer l'encadrement et la responsabilisation requis de leurs publics respectifs.
Ameur KERKENNI
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Kamel Zouaghi (entraîneur ASK) : Mes joueurs ont été attaqués dans les vestiaires !»
Ce que nous avons vécu dimanche à Kasserine dépasse tout entendement et je ne puis en quelques mots vous le décrire.
Le plus hallucinant dans l'affaire c'est que le match se déroulait dans le bon sens pour nous avec une tournure prise par les évènements en notre faveur. L'expulsion de notre défenseur Saafi Boulbaba conjuguée à celle de Onnoawa Ogbona, auteur d'ailleurs du but adverse, a en quelque sorte facilité notre tâche car cet attaquant était un véritable poison pour ma défense et une source constante de danger.
Avec sa sortie, les miens se libérèrent et eurent le match en main à 100 %. Mais quelques égarés n'honorant guère la prestigieuse ville de Kasserine en décidèrent autrement avec un déluge inexpliqué de projectiles sur l'aire de jeu amenant l'arbitre à la sanction suprême, l'arrêt du match. Une décision controversée mais il ne m'appartient pas de la discuter et de la juger, le BD s'en chargera.
Dans les vestiaires mes joueurs ont été attaqués par une horde déchaînée. Vols de portables, d'argent, de vêtements. Pire, certains ont même tenté de faire plonger la tête de mes joueurs dans les cuvettes des toilettes.
Sans parler des voitures saccagées dans le parking pourtant protégé de la tribune officielle. J'ai dû regagner la capitale tard dans la soirée avec mes enfant dans mon véhicule sans vitres ni pare brise. A vous d'imaginer dans quelles conditions nous sommes parvenus enfin à destination.
Pour l'heure, je suis encore sous le choc ainsi que mes joueurs. Toute la nuit et même cette matinée du lundi (hier), les menaces n'ont pas cessé par téléphone à mon endroit et même mes joueurs ont subi le même traitement.
Franchement je ne trouve pas de qualificatifs appropriés pour décrire ce que nous ressentons. »
Mohamed Sahbi RAMMAH
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Faouzi Ktari (Pt.d'EGSG) : que chacun assume ses responsabilités!»
Le chaos frisant la guerre civile que mes joueurs et moi avions vécu à Kasserine est très grave et n'honore nullement nos voisins Kasserinois qui sont connus depuis toujours par leur sens inné de l'hospitalité. Je le répète encore une fois, ce ne sont guère les véritables kasserinois qui ont provoqué ces débordements indescriptibles.
Quelques écervelés jugeant que les carottes étaient cuites pour leurs couleurs ont préféré semer la zizanie et la discorde contraignant l'arbitre à arrêter les débats.
Concernant le « supposé » geste déplacé de mon joueur Mohamed Hakim qui aurait provoqué l'ire de l'assistance, une enquête sera diligentée à son endroit et si jamais il s'avère qu'il a manqué de respect au public adverse, il assumera ses responsabilités entièrement. Je lui en avais déjà touché un mot et il m'a assuré n'avoir rien fait de répréhensible.
MSR
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Une source de la LNFP : n attend les rapports…»
Selon une source proche de la Ligue Nationale de Football Professionnel qui préfère garder l'anonymat, les membres de la LNFP seront convoqués par téléphone 24 heures avant la réunion concernant ce dossier. Elle aura lieu une fois tous les rapports en sa possession et des compte -rendus émanant de toutes les parties intéressées et impliquées dans l'affaire. Nous y reviendrons.


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