Baisse de 2,2% des investissements déclarés Après cinq mois d'activité industrielle, les investissements déclarés dans le secteur secondaire ont enregistré une baisse de 2,2%. La crise économique et financière de la zone euro continue à vrai dire de contraindre la reprise des investissements 100% étrangers dans le tissu industriel tunisien et ce malgré le retour au vert des exportations industrielles. Hormis, le secteur du textile-habillement, le fléchissement des investissements déclarés a touché tous les secteurs industriels. La reprise du rythme des investissements industriels restera-t-elle assujettie durant le second semestre de l'année en cours au retour à la normale de la conjoncture économique internationale et à la dynamisation de la demande étrangère ?. Le volume des investissements déclarés est passé de 1251, MDT au cours des cinq premiers mois de l'année 2009 à 1224 MDT au terme de la même période de l'année en cours, soit une baisse de 2,2%. Le repli concerne particulièrement les industries des matériaux de construction de la céramique et du verre, le secteur du cuir et des chaussures et l'industrie agroalimentaire. Lesquels ont enregistré une baisse respective de 24,4%, de 17,6% et de 11,3%. L'investissement à part étranger « déclaré » connaît un fléchissement de 21,6% et ce, en passant d'un volume de 528,1 MDT au cours des cinq premiers mois 2009 à 413,9 MDT au terme du même mois de l'année courante. L'investissement à part étranger déclaré mixte a enregistré un repli de 6,3% contre une baisse de 34,1% pour les investissements 100% étrangers. Le repli des investissements à participation étrangère ou encore la baisse des intentions d'investissement des détenteurs de capitaux étrangers et notamment européen est en partie liée à la physionomie économique européenne. Une physionomie enrayée par la crise de l'euro qui a fait vaciller les marchés. Toutefois, et en attendant la dispersion des nuages au-dessus de la zone euro, une reprise des investissements déclarés est espérée d'ici la fin de l'année en cours. La contribution du secteur secondaire dans la promotion des investissements demeure l'un des axes fondamentaux du schéma de développement économique pour la période 2010-2014. L'objectif étant d'améliorer le taux d'investissement pour atteindre 26% du PIB au terme du plan quinquennal.