Les deux parties concernées dans l'affaire de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l'Homme ( LTDH), en l'occurrence représentées par M. Mokhtar Trifi, président de la ligue et de la commission issu du comité directeur chargée du dialogue et M.Chedli Ben Younès porte-parole des plaignants se renvoient la balle quant à la responsabilité du blocage du dialogue interrompu, il y a plus d'un mois après plusieurs rencontres, entre les deux parties, en présence des deux médiateurs dans cette affaire, M. Abdelwaheb El Béhi et M. Moncer Rouissi et qui ont suscité de l'espoir chez les adhérents de la ligue et les composantes de la société civile. Position M.Trifi souligne qu'il a bel et bien envoyé une proposition pour débloquer la situation à M. Ben Younès et a demandé à le rencontrer pour en discuter le contenu. Mais il attend encore la réponse. Une proposition qui consiste à remplacer deux membres des comités directeurs dans certaines sections en litige et cinq dans les autres. Mais M. Ben Younès a jugé non sérieuse cette proposition. En plus a-t-il déclaré « c'est une proposition envoyée par fax et ne porte pas la signature de M. Trifi, j'attends pour reprendre le dialogue une proposition concrète pour faire avancer les choses, écrite et signée. Je tiens à ce que le dialogue reprenne sur des bases solides ». Autant dire que les positions des deux protagonistes ne sont pas éloignées. Les deux ont exprimé à maintes reprises qu'ils sont prêts à renouer le dialogue. C'est donc aux deux médiateurs d'essayer de rapprocher les deux positions…