L'équipe nationale tunisienne de volley-ball se retrouve du côté de Sousse pour un stage compétitif avec l'Angleterre. Les deux équipes se sont retrouvées lundi dernier avec à l'arrivée un succès des Tunisiens sur le score de trois sets à zéro. Les deux formations se retrouveront une deuxième fois demain vendredi. Les Tunisiens préparent la double confrontation contre le Japon entrant dans le cadre de la World League les prochains 16 et 18 août. C'est un nouveau cycle qui commence au pays du Soleil Levant avec une nouvelle génération conduite par un certain Fethi Mkaouer. Un entraîneur qui fut derrière l'éclosion d'une génération gagnante, celle des Hfaïedh, Guidara, Belaïd, Ghezal et autres. « Jouer le maximum de rencontres » Nous avons voulu recueillir ses impressions après un peu plus de deux mois de travail à la tête de cette équipe nationale et il ne s'est pas fait prier pour le faire en insistant sur la nécessité de disputer le maximum de matches possibles: « Mes impressions sont positives. Le groupe est composé à 80% de jeunes qui n'ont pas plus de 21 ans. C'est un changement total qui s'opère au sein de l'équipe nationale avec une nouvelle mentalité et une discipline de groupe avec des lignes bien tracées. Ce qui est bien, c'est le fait de voir les joueurs adhérer à mes choix. Nous visons certes le long terme mais nous ne négligeons rien, encore moins les échéances toutes proches. Celle du Japon est peut-être prématurée mais les joueurs ont besoin de jouer un maximum de rencontres possibles. Les entraînements sans matches ne peuvent nous permettre de progresser. Le résultat est important pour nous mais il ne vient pas en premier lieu. Je disais que c'est un effectif jeune et il faut savoir que 80% des joueurs sont à leur première expérience. Je suis prêt à jouer n'importe où, pourvu que les joueurs adhèrent à mon programme. En ce qui concerne l'effectif, je pense que les meilleurs de la place sont là en tenant compte de l'âge et de la perspective. Seul le poste 4 continue à nous préoccuper un peu. On aura encore à puiser dans les juniors qui se préparent eux aussi pour le championnat d'Afrique ». Les intentions de Fethi Mkaouer sont bien claires. Il a la lourde tâche de redorer le blason du volley-ball tunisien, actuellement cinquième du continent africain. Une mission des plus ardues mais guère impossible. Le sélectionneur national a le soutien de toutes les parties. De la FTVB, à la tutelle sans oublier les médias qui sont partie prenante et qui ont leur mot à dire dans ce projet de relance du volley-ball national. Il faut tout simplement que tout ce beau monde tire dans le même sens…