Quelle occasion plus propice que celle du mois saint de Ramadan pour que se manifeste l'attachement aux valeurs sublimes de l'Islam et à ses nobles enseignements. Cela ne veut pas dire que pour le reste de l'année, il est question de tolérer l'indifférence, les dérives et l'éloignement des spiritualités, mais parce que Ramadan a son statut spécial et sa place unique dans le cœur et l'âme du Musulman. Il est le mois de la piété par excellence, le mois où les sentiments de partage et de solidarité s'érigent en règles de conduite et conditionnent la vie de la société. On peut se réjouir de constater, aujourd'hui, que cette solidarité constitue l'un des fondements de la société tunisienne. Et l'on est d'autant plus fier qu'on recense plus de 80.000 associations qui prennent le relais de l'Etat, initiateur de cet élan de solidarité, pour s'occuper du citoyen, l'assister, améliorer sa situation et atténuer ses souffrances. On pense spécialement aux associations actives dans le domaine de la santé et de l'assistance aux personnes handicapées. Et même si la solidarité s'affirme avec acuité durant le Ramadan, nul ne peut douter qu'elle est l'un des facteurs important de la stratégie de développement du pays et l'un des meilleurs supports de lutte contre la pauvreté et la marginalisation et pour l'édification d'une société équilibrée où l'égalité des chances pour tous est garantie.