• Livres : 243 titres, toutes branches confondues. Seuls 6 nouveaux titres ont été ajoutés à la liste • Souci de conformité des cahiers • 50 mille pétards ont été saisis Tout va pour le meilleur du monde paraît-il, pour passer l'Aïd et assurer la rentrée scolaire, cette année. C'est du moins ce qui en ressort de la conférence de presse tenue hier dans la matinée, au ministère du Commerce et de l'Artisanat. Les organes du ministère sont à pied d'œuvre pour que ces dates importantes de notre calendrier se passent dans les conditions souhaitables. Le compte à rebours a déjà commencé pour ce qui est de la rentrée des classes et celui des préparatifs de l'Aïd. Ce qui mérite d'être relevé lors de cette rencontre de presse est que les instances publiques planchent notamment sur trois volets capitaux, à savoir, en premier lieu, le contrôle de la qualité des gâteaux, des articles du prêt à porter, des chaussures et des jouets, en second lieu l'approvisionnement du marché en fournitures scolaires et en troisième lieu, le contrôle de la qualité du cahier scolaire. Trois éléments qui confrontent le Tunisien, notamment moyen, à trois rubriques financières importantes. « On a imposé des réductions sur les prix de la fourniture scolaire, à raison de 5% et de 10% sur les prix des cartables. » a souligné M. Fethi Foudhili, le directeur du contrôle au ministère du Commerce. Dans le même ordre d'idées, M. Habib Dimassi a fait remarquer « Le cahier subventionné par l'Etat c'est-à-dire les N° 12, 24, 48 et 72 a gardé quasiment le même prix depuis l'année dernière. Les subventions de l'Etat sur le papier ont atteint les 5 milliards de dinars. » Le Directeur général du commerce intérieur a ajouté que les livres et les cahiers sont disponibles dans les circuits de vente habituels ( grandes surfaces et librairies), en quantités suffisantes. « Au total, ils sont quelque 243 titres pour les livres de l'enseignement, toutes branches confondues qui n'ont pas subi de modification. Seuls six nouveaux livres ont été ajoutés à la liste. » continue-t-il. La qualité n'est pas en reste puisque selon notre interlocuteur on essaye à chaque fois de changer les techniques de fabrication pour rendre plus agréable l'esthétique des cahiers. « Exemple, les angles des cahiers qui étaient droits deviennent plutôt arrondis. » explique-t-il. Et puisqu'on y est, la question de la qualité a été abordée et analysée de fond en comble par le directeur de la qualité auprès du ministère du Commerce, M. Elyès Ben Ameur, qui a brossé les différents champs d'intervention du ministère en ce sens. « On vérifie si les cahiers sont bien conformes aux normes de fabrication dans notre pays : brochage, assemblage avec la couverture, espacement entre les lignes, le pourcentage des espaces blancs, l'indice d'éclatement, le grammage du papier… » remarque-t-il. Mais il est d'autres éléments qui sont pris en ligne de compte par les spécialistes, comme le fait de déceler la quantité des métaux lourds présents dans quelques matériels scolaires comme les gommes, les crayons à billes, …Ces substances étant très nocives pour la santé. « On a également planché sur la composition chimique de la colle qui a, à un certain moment, été utilisé à mauvais escient par des jeunes délinquants. On a donc éliminé les solvants organiques qui y existaient auparavant pour prémunir nos enfants de ses effets néfastes. » ajoute-t-il. Les jeux pour enfants Les jeux pour enfants sont, également introduits, dans cette optique de contrôle de qualité. « La majorité des produits proviennent de l'importation et donc notre tâche consiste à contrôler leur qualité sur le marché. On vérifie, par exemple si les jouets sont inflammables ou pas. La batterie grâce à laquelle fonctionnent quelques jeux ne doit pas être à la portée des petites menottes de nos enfants. Les doudous ne doivent pas pelucher facilement, car cela peut créer des problèmes de respiration à la longue… » explique M. Ben Ameur. Et à titre de rappel, notre interlocuteur précise que les pétards et les jeux à projectiles sont interdits sur nos marchés et que jusque-là 50000 pétards ont été saisis… Histoire d'éviter les drames au pays enchanté des joujoux. Mona BEN GAMRA ------------------ Stabilité du marché M. Fethi Foudhili, le Directeur du contrôle au ministère présent lors de cette conférence de presse a montré que les transactions commerciales effectuées durant le mois de Ramadan peuvent être qualifiées de stables. Preuve en est, le nombre de doléances recensées cette année, au nombre de 222. Elles affichent une nette baisse par rapport au chiffre enregistré l'année dernière pendant Ramadan : 736 doléances, au total. Pour ce qui est des infractions, on a relevé presque 83000 fraudes pendant les 25 premiers jours de Ramadan, relatives à la spéculation, se rapportant à la vente conditionnée, ou encore touchant à la hausse excessive des prix de certains produits. Dans les cafés nos agents de contrôle ont effectué 2163 visites sur tout le territoire tunisien pour ainsi enregistrer 380 infractions.