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Droit de réponse du comité d'organisation du festival Article paru sur nos colonnes intitulé : « A l'heure des premiers bilans : que reste-t-il du festival de la Médina ? »
Suite à la parution sur les colonnes de votre journal de l'article « A l'heure des premiers bilans : que restera-t-il du festival de la Médina ? » dans la page culturelle en date du 4 septembre 2010 signé Badreddine Ben Henda. Nous voulons, tout d'abord, vous remercier de l'intérêt que vous portez à notre festival et vous apporter quelques précisions que nous vous prions de bien vouloir publier. Le festival de la Médina est une manifestation culturelle incontournable dans le paysage tunisien. Il est difficile d'imaginer un mois de ramadan sans le festival de la Médina. Contrairement à ce qui a été dit dans l'article en question, le festival de la Médina a enregistré, cette année un succès retentissant tant au niveau de l'affluence du public qu'à celui de la programmation, qui est selon les articles que vous avez publiés sur vos colonnes ainsi que celles de vos confrères d'une qualité incontestable. Grâce à ce festival, la médina a repris vie. Cette année exceptionnellement, elle n'a jamais été aussi animée, le parcours culturel et touristique a été conçu avec un programme d'animation spécial pour attirer les gens vers les vieux quartiers restaurés. Le résultat de cette opération est plus qu'inespéré en témoigne l'affluence record des visiteurs. Concernant le concert de l'artiste Sheryfa Luna, dont c'est la première participation au festival de la Médina et dont vous contestez le peu d'affluence. Son concert s'est déroulé dans d'excellentes conditions et elle a eu tous les égards réservés aux autres artistes invités du festival notamment sur le plan médiatique par la diffusion de spots à la télévision tunisienne. D'autre part, le festival de la médina est loin d'être une manifestation « bureaucratique » comme vous l'avez mentionné puisque son organisation revient à une association « l'association du festival de la Médina » dont les membres sont des bénévoles au service de la Médina et de la culture. Le comité de festival de la Médina ----------- NDLR Il faut d'abord que nous soyons d'accord sur le mot « bureaucratique ». Le festival de la Médina n'est pas une exhibition d'arène et, il est, assujetti à des normes administratives qui pèsent de toutes leurs pesanteurs. Nous n'avons jamais stigmatisé la qualité. Sauf que, par essence, tout ce qui est artistique doit être affranchi des contraintes bureaucratiques. L'art est, par définition, l'expression un don de soi, l'affirmation d'un talent. Le public y joue un rôle prépondérant. Et c'est là que les mécanismes « bureaucratiques » doivent intervenir dans le sens d'un marketing efficace et qui prépare les conditions de l'affirmation des artistes. Tout est là.