De Fathi EL MOULDI - Le milieu ambiant de notre football souffre d'un manque flagrant d'un principe essentiel dans la vie : le respect d'autrui. En effet on a comme l'impression – qui vire à la certitude – que, dans ce milieu sauvage, personne n'est sage, puisque personne ne reste personne. Les présidents de clubs sont chahutés, pour ne pas dire insultés, par n'importe qui, pour n'importe quoi. Un manque de respect qui vous saisit d'effroi. Les entraîneurs, quant à eux, souffrent du manque de respect des… présidents qui les virent sans aucune forme de procès, et – le comble – parfois en direct à la radio ou à la télé ! Ne parlons pas des arbitres, hués par le public, bousculés par les joueurs, pris à partie par des entraîneurs, et, cerise sur le gâteau, dénigrés et sanctionnés par leurs « employeurs », dans un manque de respect qui frise l'horreur et l'atteinte à l'honneur. Notre football manque de civisme, et les comportements des divers protagonistes doivent être moins « tristes », plus respectueux des personnes et des principes élémentaires de la vie sportive, de la vie tout court. En effet le jour où notre football sera purifié, dans l'opinion publique, le football retrouvera, lui-même, le respect.