Le Club Sfaxien, sera –t-il ce soir, au rendez-vous avec l'histoire en remportant un nouveau titre africain, le 4ème de son palmarès et qui lui vaudra de devenir le club tunisien le plus titré à l'échelle continentale ? Pareille entreprise est dans les cordes de notre représentant compte tenu de trois principaux facteurs plaidant en la faveur des protégés de Pierre Lechantre. Le premier c'est de jouer à domicile devant son public, le second à trait à l'historique du CSS en coupe de la CAF, épreuve où il n'a jamais, jusque là, concédé de défaite au stade M'hiri. Mieux encore, « Les Noir et Blanc » ont remporté les trois finales qu'ils ont disputées en coupe de la CAF (1998, 2OO7 et 2008 ).Bien que chaque match ait sa propre vérité ceci n'empêchera pas de noter qu'il est très peu probable de voir les Sfaxiens déroger à cette tradition d'invincibilité, d'autant qu'à l'occasion, et ceci nous a amène à évoquer le 3ème facteur à l'avantage des camarades de Khalloufi, leur adversaire, le FUS Rabat, est loin de pouvoir soutenir avec eux la comparaison au niveau de l'expérience à l'échelle africaine.
Le FUS sait bien voyager
Si épingler un 4ème titre continental est dans les cordes de l'ensemble sfaxien , celui-ci doit cependant bien se méfier d'une équipe marocaine qui a, à maintes reprises administré la preuve qu'elle sait voyager. Il faut , à cet égard, remarquer que le FUS n'a perdu cette saison en coupe de la CAF qu'à une seule reprise en déplacement, défaite concédé au stade M'hiri en phase des poules (0-3) . Le FUS constitue en effet une équipe de contre qui sait bien se défendre érigeant devant les bois de Badda deux rideaux , difficile à prendre à défaut . Les protégés de Houcine Ammouta savent contenir les assauts de leur adversaire et, une fois en possession du ballon, ils renversent rapidement le jeu, procédant par des contres souvent dangereux que doivent exploiter les Fatihi, Munchari, Yusoufou, et Triki, des attaquants aussi redoutables les uns comme les autres Il y a lieu surtout de ne pas perdre de vue que le FUS se présentera, cette fois, dans de meilleurs dispositions qu'à l'aller, puisqu'elle pourra compter , à l'occasion , sur une plus grande fraîcheur physique (lors de la première manche il avait un match de trop dans les jambes, la finale de la coupe du Trône disputé trois jours plus tôt. L'équipe marocaine récupère, par ailleurs, deux de ses meilleurs avants, Yussoufou et Triki qui étaient sous le coup d'une suspension pour sommes d'avertissements.
Faire preuve de patience
Les Zaiem et consorts doivent demeurer constamment concentrés sur leur sujet pour réussir dans leur entreprise somme toute délicate dans la mesure qu'ils sont tenus de réussir à marquer tout évitant le but adverse. Les soucis en défense ajoutés à ceux de l'attaque poussent le Sfaxiens à opter pour un jeu marqué par le sceau de l'équilibre. Partant de ces considérations il est impératif qu'ils gardent leur lucidité et fassent preuve de patience .Le fait de marquer le plus tôt possible le but libérateur devra leur facilité la tache, mais, au cas où cette éventualité tarde à se réaliser il n'y a pas lieu à verser dans la précipitation avec toutes les conséquences en découlant.
L'embarras du choix pour Lechantre
L'effectif sfaxien sera en l'absence de blessures et autres suspensions au grand complet ce qui permettra le staff technique d'aligner sa meilleur formation possible, une formation qui sera caractérisée par son équilibre au niveau de ses trois compartiments.