• Tunisiana, première entreprise privée - Fidèle à sa tradition, l'hebdomadaire « Jeune Afrique » vient de publier dans sa dernière édition hors série le classement des 50 premières entreprises tunisiennes sur 500 entreprises africaines couvertes par l'analyse. Deux indicateurs de base ont été short-listés par l'étude. Entre autres : le Chiffre d'affaires et le résultat net. Les entreprises publiques ne dérogent pas à leur habitude et se plantent en tête du classement. La Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR), la Société de l'Electricité et du Gaz (STEG) et la Société Nationale de Distribution des Pétroles (AGIL), ces trois sociétés nationales opérant dans le secteur de l'énergie, lubrifiants et hydrocarbures, occupent donc les trois premières places du Top 50. Tunisair figure à la quatrième place avec un chiffre d'affaires de près de 749 millions de dollars. La première entreprise tunisienne, Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR) est classée 72ème en Afrique avec un Chiffre d'affaires de plus de 1718 millions de dollars. A noter que l'avant dernière entreprise du classement africain se situe au 27ème rang au niveau national avec un chiffre d'affaires avoisinant les 164 millions de dollars. Du côté des entreprises privées, Tunisiana se place en tête du peloton en occupant le cinquième rang sur les 50 entreprises tunisiennes et la 155ème place du classement africain. Suivie par Holding Poulina, Groupe Elloumi, Tunisiana l'opérateur privé de télécommunications a réalisé en 2009 un CA de près de 720 millions de dollars. Par secteur d'activités, de par le volume des investissements alloué au secteur de l'énergie et des hydrocarbures, les entreprises opérant dans le secteur siègent aux premières loges du classement africain mais aussi tunisien. D'ailleurs, Sonatrach la plus importante compagnie d'hydrocarbures en Algérie et en Afrique tient son rôle de leader africain. Sonatrach intervient dans l'exploration, la production, le transport par canalisations, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés. Par ailleurs, et en observant le classement 2010 des entreprises tunisiennes, les groupes de diversité et la grande distribution excellent en Tunisie. Néanmoins, une quasi-absence de groupes ou de sociétés opérant dans les nouvelles technologies de l'informations et de télécommunications et dans les secteurs de services en général, est constatée à la lecture du classement. A priori beaucoup de travail reste à accomplir par les managers tunisiens et par les détenteurs de capitaux pour améliorer le ranking des entreprises tunisiennes sur le continent africain afin de promouvoir les secteurs à haute valeur ajoutée.