Après quelques années de bonheur et d'entente parfaite, la relation s'est détériorée dans le couple. La dame ne faisait que reprocher à son mari sa conduite. Elle se sentait délaissée, d'autant plus qu'elle avait la responsabilité de ses enfants et les charges quotidiennes alors que son époux se permettait de se taper des cuites à longueur de journée. Le jour des faits, alors qu'elle lui reprochait sa conduite, il s'est permis de l'agresser physiquement en la traitant de tous les qualificatifs. Chose qu'elle n'a pas admise. Elle a pris ses enfants et s'est déplacée au domicile de ses parents se réfugier. Elle a décidé de mettre fin à cette union. Revenant à ses moments de lucidité l'époux, sentant qu'il a mal agi et s'étant trouvé tout seul, a fini par regretter son geste et est allé demander pardon à son épouse. Cette dernière l'a chassé et lui a fait savoir qu'elle ne comptait plus rejoindre le domicile conjugal. Le lendemain, il a décidé de ramener son épouse en utilisant tous les moyens. Il s'est fait accompagner de quelques amis et s'est dirigé au domicile de ses beaux parents. Il a essayé d'y accéder par la force, mais n'a pas pu arriver à ses fins. Il a réagi violemment en s'armant de pierres et avec l'aide de ses amis a commencé à bombarder la maison de pierres qui fusaient de toutes parts. Le frère de l'épouse était sur la terrasse de son domicile. Il a essayé de le raisonner en lui demandant ainsi qu'à ses amis de quitter les lieux, mais c'était en vain. Devant l'assaut il a réagi en s'armant d'une brique. Il l'a lancée en direction de son beau frère. Ce dernier l'a reçue, comme on dit en football, en pleine lucarne. Il a été blessé au niveau du crâne, ce qui a nécessité son transport d'urgence à l'hôpital le plus proche. Son médecin traitant a décelé une incapacité physique de 20%. C'est donc à la suite de la plainte déposée par l'époux, consolidée par un certificat médical, que le beau frère a été arrêté. Interrogé il a donné les détails de cette affaire précisant qu'il était sur la terrasse de son domicile et qu'il ne pouvait en aucune manière être l'auteur de cette agression. Il a précisé qu'un des accompagnants de l'époux l'a touché par inadvertance. L'inculpé a clamé son innocence. L'avocat s'est étonné de la manière avec laquelle cette affaire a été traitée. Il a déclaré que son client ne pourrait pas être responsable de cette agression étant donné qu'il était chez lui et qu'il a été la cible de tous ceux qui sont venus au domicile de ses parents voulant y accéder par la force. Cette accusation d'agression envers son client est venue à la suite d'une simple déclaration du plaignant qui s'est évanoui au moment où il a reçu le coup sur la tête. Il a demandé par conséquent l'acquittement pur et simple. D'autre part et si les juges sont convaincus que son client est l'auteur de cette agression, il les a priés de considérer l'accusation comme étant une simple agression, d'autant plus que le médecin traitant a décelé une amélioration de l'état de santé de la victime et que cette dernière a adressée une demande de désistement de poursuites. Après les délibérations, le tribunal a infligé à l'inculpé une peine de six ans de prison ferme.