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Jean-Luc Delarue mis en examen pour consommation de cocaïne
Dans le monde
Publié dans Le Temps le 08 - 01 - 2011

L'animateur et producteur Jean-Luc Delarue a été mis en examen vendredi pour "usage de stupéfiants" par une juge d'instruction de Nanterre, une décision qu'il attendait avec sérénité et qui ne remet pas en cause, selon son avocat, son retour en septembre à l'antenne.
Jean-Luc Delarue, 46 ans, avait été interpellé le 14 septembre 2010 à son domicile parisien et placé en garde à vue à Nanterre dans une enquête pour trafic de stupéfiants. Quinze grammes de cocaïne avaient été retrouvés chez lui, selon une source judiciaire.
Cette mise en examen "n'est pas une surprise" puisque "le procureur Philippe Courroye en avait fait la demande auprès du juge, a déclaré Jean-Luc Delarue.
"Le plus important pour moi c'est que je ne sois soumis à aucun contrôle judiciaire. C'est une preuve de confiance et d'encouragement de la part de Madame la juge dans ma détermination à me débarrasser de toutes mes addictions", a-t-il estimé.
"Aujourd'hui, cela fait 116 jours que je ne touche plus de cocaïne et 95 jours sans alcool", a annoncé fièrement l'animateur.
Pour son avocat, Me Nicolas Huc-Morel, la peine que risque Jean-Luc Delarue, "est une peine assortie de sursis s'il devait être amené à comparaître un jour devant un tribunal".
Derrière cette mise en examen, se joue le retour à l'antenne de Jean-Luc Delarue qui avait été, dès le lendemain de son interpellation, écarté de la présentation de son émission quotidienne "Toute une histoire" sur France 2.
Une mesure peu commune au sein du groupe audiovisuel que Jean-Luc Delarue a intégré en 1994 sans jamais le quitter.
Pour l'avocat de Jean-Luc Delarue, son retour prochain à l'antenne à la rentrée prochaine ne "fait pas l'ombre d'un doute".
"L'usage pour les animateurs et les journalistes télé qui ont été jugés, veut qu'on les suspende un peu avant et pendant le procès pour laisser à la justice le temps de faire son travail", a ajouté Me Huc-Morel.
"Je me sens de mieux en mieux. Je ne dirais pas encore bien parce qu'il ne faut pas aller trop vite. Je reprends doucement le chemin du travail. Je prépare mon retour à l'antenne", affirme l'ex-animateur de "Ca se discute", qui a suivi une cure de désintoxication.
En attendant, Jean-Luc Delarue poursuit son traitement basé sur un programme de rétablissement baptisé Minnesota, pour résoudre ses problèmes d'addiction. Un programme qui vise à arrêter toutes les drogues et à ne pas les remplacer même par une aide médicamenteuse, tout en participant à des groupes de parole.
"J'ai compris qu'il fallait complètement capituler devant les produits qui altèrent le comportement: la drogue, l'alcool que je consommais excessivement et les psychotropes comme les calmants et les somnifères. Capituler, cela signifie reconnaître que tous les produits sont plus forts que moi", concède Jean-Luc Delarue.
Même s'il reprend le travail en douceur, l'animateur fourmille de projets. Il va créer une fondation baptisée Réservoir sur les dangers de l'addiction aux drogues et une tournée à bord d'un camping-car est prévue pendant trois mois à partir d'avril pour alerter les jeunes.
Meurtre d'une fille handicapée
Un père a été mis en examen pour assassinat et écroué mercredi soir, après le décès par étouffement de sa fille handicapée de six ans deux jours plus tôt dans leur domicile de Seine-et-Marne.
Présenté dans la soirée à un juge des libertés et de la détention (JLD), il a été placé sous mandat de dépôt, conformément aux réquisitions du parquet.
Les faits se sont déroulés dans le pavillon familial de Boulancourt, un petit village du Gâtinais, près de Nemours. Lors de son audition par les gendarmes, cet homme a reconnu avoir étouffé sa fille unique, "polyhandicapée", souffrant de "difficultés de paroles" et d'un handicap moteur l'obligeant à être en fauteuil.
Il a expliqué aux enquêteurs que s'occuper d'elle était "devenu une charge trop lourde", a indiqué une source judiciaire. Selon une source proche de l'enquête, le père, dont l'épouse est dépressive, a également reconnu qu'il "y avait déjà pensé".
La fillette était "bien prise en charge", avec des "parents aimants", selon cette source. "Scolarisée en institut spécialisé pour jeunes handicapés", elle "rentrait chez elle tous les soirs".
Mis en examen pour "assassinat sur mineur de moins de 15 ans par ascendant", le père encourt la perpétuité. Les motivations qui l'ont conduit à passer à l'acte n'ont pas été révélées.
Si les les circonstances exactes du cas de Boulancourt ne sont pas connues, de tels cas d'infanticides de jeunes handicapés émeuvent régulièrement l'opinion.
Comme l'avait reconnu le procureur de Rennes, Hervé Pavy, après la mort d'une fillette à Saint-Malo en août, "la justice humaine est un peu désarmée" face à de tels drames. Evoquant la mère de cette fillette, le magistrat avait reconnu que son acte présumé pouvait être "qualifié d'assassinat, mais aussi d'acte de désespérance".
Les assises se montrent en règle générale clémentes pour ces homicides d'enfants handicapés, ne prononçant qu'exceptionnellement des peines de prison ferme contre les parents.
En 2008, l'affaire Lydie Debaine avait été très médiatisé. Acquittée en première instance, cette mère "exemplaire" selon son avocate, avait été condamnée en appel à deux ans avec sursis pour avoir donné plusieurs cachets d'anxiolytiques à sa fille Anne-Marie, 26 ans, avant de la plonger dans une baignoire le 14 mai 2005 à Groslay (Val-d'Oise).
En 2006, âgée de 80 ans, Léonie Crevel avait été condamnée à la même peine à Rouen après avoir expliqué avoir voulu "mettre fin aux souffrances" de sa fille de 41 ans.


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