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« Je ne suis pas le fils de Belhassen Trabelsi et je ne comprends pas que le gouvernement suisse associe mon nom aux proches de Ben Ali » Mehdi Trabelsi (Lacoste Tunisie) précise
« Les Trabelsi ont tout fait pour devenir mes partenaires dans Lacoste et ils ont massacré un projet de parcours de Golf que je voulais lancer à Djerba » Suite à l'annonce faite par le gouvernement Suisse concernant la liste des personnes tunisiennes concernées par le gel de leurs avoirs dans ce pays, nous avons été contactés par Mehdi Trabelsi qui a été cité comme étant « fils de Belhassen Trabelsi » et qui « gère la marque Lacoste en Tunisie». « J'ai contacté le président de Lacoste suite à l'apparition de mon nom dans cette liste. Il a chargé un cabinet d'avocat à Genève pour entamer une procédure au niveau du bureau fédéral suisse des affaires étrangères » nous précise M. Trabelsi qui ajoute qu' « il réfute catégoriquement tout lien de parenté ou autre avec Belhassen Trabelsi qui est âgé de 47 ans, alors que, moi-même, j'ai 44 ans, je ne peux, donc, être son fils comme indiqué par erreur dans cette ordonnance du Conseil fédéral suisse ». Mehdi Trabelsi précise être « le descendant d'une famille, originaire de la ville de Sfax, ancrée dans les affaires depuis les années 1970 ». Sa famille, notamment son père, ajoute M. Trabelsi avait créé la chaîne de distribution Le Passage, le complexe des 50 boutiques à El Menzah VI, le Lac Palace dans les berges du Lac. La famille de M. Trabelsi est aussi présente dans le tourisme à travers un complexe hôtelier à Djerba. Mehdi Trabelsi précise s'être engagé dans les affaires depuis des années, précisément en 2003, avec Omega Distribution dont il est le Directeur Général. Il est le représentant de la marque Lacoste en Tunisie. Précisant qu'il ne « possède aucun bien ou avoir ni en Suisse ni à l'étranger d'une façon générale », M. Trabelsi rajoute « qu'il n'a jamais eu de relations avec les Trabelsi incriminés, ni liens de parenté ni d'affaires. Je ne les connais même pas ». Interrogé s'il n'avait pas profité, directement ou indirectement de son nom de famille au cours des années passées, M Trabelsi dit, qu'au contraire, « nous en avons souffert. Ils ont toujours voulu être mes « partenaires » dans Lacoste, ce que j'avais toujours refusé. Je voulais aussi lancer un projet d'un parcours de Golf à Djerba, depuis quatre ans, ils me l'ont mutilé. Alors qu'eux, ils ont eu l'aval de l'ex- président pour lancer ce même projet à Djerba et à Hammamet. Ils m'avaient totalement saboté pour la seule raison de refuser d'être leur partenaire». Des pressions ou des menaces, M Trabelsi qu'« honnêtement, il n'en a pas eu de la part du clan », mais il a été lésé du fait « que nous, lorsque nous importons notre produit, nous payons l'ensemble des frais et des droits douaniers plafonnés, alors qu'eux, ils ne payent rien». Pour ce qui est à venir Mehdi Trabelsi exige, à travers son cabinet d'avocat en Suisse « entamer une procédure afin de faire supprimer immédiatement mon nom de la liste annexe de ladite ordonnance et de parer ainsi aux éventuelles déprédations des boutiques Lacoste à cause de la publication de ces informations erronées ». Et Mehdi Trabelsi d'ajouter « je vais attaquer le gouvernement suisse pour dédommagement. A un moment aussi critique, je pouvais être pris d'assaut par des gens, ceci outre le fait l'image de la marque dont je suis le représentant qui pourra être ternie dans l'avenir ». H.Tlili ---------------------------- Précisions de Ben Jemâa Motors S.A “ Nous ne détenons aucun avoir ou compte en Suisse et exigeons du Conseil Fédéral Suisse qu'il rétablisse la « vérité »” Les héritiers de feu Mohamed Ben Jemâa représentés par Mohamed Ben Jemâa , Directeur Général de la Société Ben Jemâa Motors SA importateur BMW depuis 1967 désirentapporter les précisions suivantes : Nous avons appris que notre nom a été inséré injustement à une liste de personnes figurant sur l'ordonnance émise par le Conseil Fédéral Suisse en date du 19 janvier 2011 instituant des mesures de coercition à l'encontre de certaines personnes originaires de la Tunisie apparentées et/ou liées au président déchu Ben Ali. Cette ordonnance du Conseil Fédéral insinue également la détention éventuelle d'avoirs et de comptes en Suisse. Nous rejetons catégoriquement et nous nous inscrivons en faux contre ces allégations mensongères et infondées en ce qui nous concerne et affirmons haut et fort que : - Nous ne détenons aucun avoir ou compte de quelque nature que ce soit et nous exigeons que le Conseil Fédéral Suisse apporte en ce sens les confirmations nécessaires au rétablissement de la stricte vérité. - Il est donc de notoriété publique qu'il n'existe et qu'il n'a jamais existé aucun lien direct ou indirect entre notre famille et ses représentants avec le Président déchu Ben Ali, sa famille son clan et toute personne ou structure qui lui sont apparentées ou liées. Notre famille et nos activités s'inscrivent dans une longue et vieille lignée de commerçants Djerbiens bien avant bien avant l'avènement de Ben Ali et même de Bourguiba. Notre activité de concessionnaires BMW avait été fondée par feu notre père et grand père Mohamed Ben Jemâa. Nous ne permettrons à quiconque de remettre en cause notre intégrité et notre patriotisme. L'engagement de nos parents et grands-parents dans une lutte pour l'indépendance et l'édification de la Tunisie moderne est attesté et authentifié. Le fait de rendre publique une pareille liste et d'y inclure des personnes, familles et entreprises qui non seulement n'ont aucun lien avec le Président déchu Ben Ali, sa famille et son clan mais qui de plus ont été victimes à maintes reprises de ce système (racket, usurpation, menaces…) nous choque au plus haut point et porte également un grave préjudice à notre notoriété et notre moralité. Nous saisissons de suite qui de droit au sein des autorités tunisiennes et helvétiques compétentes afin de rétablir la vérité. Nous agirons également sur le plan légal et judiciaire en Suisse et en Tunisie afin de faire assumer à tous ceux qui ont concouru à ce fait, les conséquences de tous dommages liés à la publication et diffusion de ces informations tendancieuses, diffamatoires et mensongères.