*Une recherche de paternité, pas comme les autres L'affaire révélée dernièrement par les médias, dont notamment la chaîne Hannibal, concernant le fils présumé du président déchu, laisse perplexe. Marouane, ce jeune qui a été l'invité de l'émission « Al Moussamah Karim » a raconté les difficultés qu'il a rencontrées depuis que son père adoptif, lui a révélé, qu'il était le fils du président déchu. Durant plusieurs années, ce jeune homme a essayé de clamer cet état de fait, mais il fut empêché par tous les moyens, y compris celui de le taxer de détraqué mental et de l'interner à l'hôpital psychiatrique d'El Razi. Sans compter, toujours selon les dires de l'intéressé, le nombre de fois où il a été arrêté par les de police ou de la grade nationale, pour subir des exactions afin de le contraindre à se taire. L'avocat de ce jeune homme, a affirmé dans la même émission télévisée qu'il a engagé une procédure aux fins d'une recherche de paternité, qui a été enfin acceptée. Le procureur de la République devrait ordonner bientôt les analyses génétiques adéquates, en invitant à s'y soumettre les personnes susceptibles de faire établir une vérité qui jusqu'à présent n'est qu'une simple présomption. Le seul intérêt pour l'intéressé c'est d'en avoir le cœur net, même s'il semble gêné d'avoir comme père un dictateur qui a conduit le pays à la catastrophe. Pour son avocat c'est une question de principe. Il s'agit en effet de défendre un droit, abstraction faite de qui peut être la partie adverse. Même si le test ADN s'avérait négatif, il aurait fait son devoir de défenseur des droits de la veuve et de l'orphelin, dans le cadre de la loi et des règles de la déontologie.
*Enquête sur la corruption au sein de l'UTICA La commission de salut, nouvellement constituée à l'UTICA, après la dissolution de facto, du bureau exécutif de cette organisation, a présenté par l'intermédiaire de son avocat une requête au procureur de la République aux fins de l'ouverture d'une enquête sur les malversations éventuelles de ses anciens membres. Ces derniers sont nommément cités et s'ils s'avéraient être impliqués, ils pourraient être poursuivis pour des infractions qualifiées en tant que crimes. Le procureur a déjà ordonné l'ouverture d'une enquête en ce sens, contre des personnes qui avaient des responsabilités importantes au sein de ladite institution.