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«La mondialité européenne : moi, je vis en paix, toi pas encore»

Dans le chemin de l'élan participatif à la construction de la nouvelle gouvernance de notre pays, l'évocation des interactions géopolitiques est révélatrice de multiples dispositions de vigilance.
Notre pays possède des liens historiques, culturels, de sang et bien évidemment économiques et sociaux avec l'Europe la proche voisine, s'apparente avec le monde arabo-musulman et s'identifie à la vaste Afrique.
L'Europe unie et solidaire par ses trois continents (La Mère, l'Amérique et l'Australie), vit en paix, en plein état permanent d'effervescence pour parfaire son existence et son système de gouvernance, en sereine réflexion pour assurer son invulnérabilité et faire une lecture intelligente et stratégique de l'évolution du reste du monde.
Sa qualité de vie est standardisée, ses cultures, ses arts et ses monuments sont bien entretenus avec une rare passion transmise de génération en génération. Sa réserve de mémoire est titanesque. Les animations pour une joie de vivre sont richement variées.
Les historiens européens sont fidèles à une véritable dissertation des évènements convenablement observés, les journalistes européens hautement spécialisés assurent les fonctions de professionnels vigiles de la vie nationale et internationale, et, tous participent activement aux choix des stratégies de leur pays et de leur continent agrandi et influençant, à la signalisation des alertes aux gouvernants et à l'opinion publique dans sa large composition sociale.
Elle s'est accaparée de l'ONU, qualifié de « machin » par le Général De GAULE, après le vote en faveur de notre pays lors des évènements de Bizerte. Elle devient le gendarme du monde, surveille étroitement les ressources et les disponibilités des autres pays, gère leur minorité contestataire exilé sur son sol et une autre appareillée sur leur territoire, elle veille bien sur le maintien et le développement de sa suprématie.
Ce brossage anodin des facettes de cette Europe admirée, généreuse et enviée, est évocateur de leçon magistrale dans la culture de la perfection et du savoir faire et vivre, et surtout de la transmission de la vie d'excellence de génération à génération.
Il est vrai que certains pays d'Asie et d'Afrique noire ont su difficilement ériger un système de gouvernance stable et parfois satisfaisant et une économie florissante, par contre les pays arabes malgré leurs immenses ressources pétrolières et aussi humaines s'enfoncent, après plus d'un demi siècle d'indépendance, de plus en plus dans l'incertitude, le tâtonnement et dans les conflits fratricides. La trahison, les malversions, le mensonge, le reniement de l'identité nationale et parfois même religieuse sont devenues des vertus qui s'adoptent au détriment des valeurs qui décident et érigent une société viable et pérenne.
La Tunisie ne fait pas l'exception de ce monde arabe utopique, mais reste quand même un modèle de bonne gouvernance relative, de tolérance, un pays paisible, voué à une stabilité souhaitée par cette immense Europe, sans être autorisée à s'épanouir dans la quiétude, à construire un état s'identifiant à son histoire millénaire et ambitieuse dans ses projets de développement durable.
Après presque quatre mois de l'éveil de la conscience nationale martyrisé par l'acte de foi de Bouazizi, et des défilés sans précédant d'un nombre phénoménal de personnes qui surgissent pour dénoncer les méfaits d'une gouvernance après sa mort, une réalité apparaît grâce à la lumière involontairement engendrée par les différents acteurs actuels de la vie politique et culturelle de la Tunisie qui se replonge dans la recherche d'une meilleure gouvernance, et ce, après plus de cinquante ans d'indépendance, de souveraineté et surtout de constructions.
Il apparaît clairement que notre pays traverse une crise d'identité provoquée par une minorité culturale qui nie la vocation islamique de notre pays, sa voix est la plus vibrante grâce à un appareillage d'information conçu, mis en place et entretenu par des forces occultes; celles-ci travaillent sur le long terme et la mémoire des générations pour exorciser les traces de la civilisation musulmane de notre Patrie, et pouvoir convaincre les générations futures, que leur origine se trouve dans les vestiges de Sbeitla, Carthage, El Jem et autres, tout en effaçant de sa mémoire l'histoire de rayonnement de Kairouan, Mahdia, Tunis, Sousse, Sfax, Gabès et autres.
Il s'agit d'un travail de sape bien réfléchi, bien orchestré par des personnes facilement identifiables et trahis par leur origine religieuse et leur appartenance connivente.
Les débats actuels essentiellement télévisés, portent essentiellement sur le « péril » de l'Islam et sur l'émancipation de la femme, menés par des animateurs imprégnés de méconnaissance de l'histoire de notre pays et parties prenantes dans ledit travail de sape.
Peut-on imaginer un chrétien italien, sa famille est chrétienne, son village et sa région aussi, militer pour un Etat laïc en Italie ? Sauf, bien sûr, qu'il est le fruit d'une culture.
Peut-on admettre que l'émancipation de la femme soit rageusement défendue par des personnes dégarnies de leur féminité, ayant une vie conjugale déséquilibrée et des enfants sans réussite ? Sauf, bien sûr, que cette émancipation à d'autres objectifs méchants.
Les sujets qui nécessitent actuellement et expressément une réquisition de toutes les forces de la nation ne sont même pas abordés, allant de l'absence de trottoirs dans nos villes, de la pollution qui use nos enfants aux choix de vecteurs de développement durable et la performance dans le nombre des divorces dans notre pays.
Ces sujets auraient pu trouver « des bénévoles nationalistes » pour les identifier, les évaluer et proposer en définitive des idées au prochain gouvernement, dans le but de gagner un peu plus de temps. Le bénévole (peut être camouflé) ne s'investi pas dans les investigations criminelles et économiques qui sont du ressort de la justice, mais dans la restitution de l'obligation des compétences à s'exprimer dans une phase où notre Patrie a grandement besoin de réflexions et de bonne construction.
Il est temps que la conscience nationale perçoit cette espèce humaine inconsciente animée par une ambition personnelle excessive et obéissant parfois à des simulations planifiées sur des siècles, pour mieux l'éclairer, lui restituer sa raison et lui dire : «si tu es d'origine chrétienne ou juive, ne le caches pas, c'est ton droit, la Tunisie est et restera ta Patrie éternelle, tu peux porter le chapeau ou le béret que tu veux au lieu du Kabbouss, tu seras toujours protégé, mais, s''il te plait, séparâtes-toi de comportements qui nuisent à ta Patrie ».
La Tunisie a été toujours, un pays de tolérance, de la raison, mais aussi un pays rayonnant, elle a droit d'être forte par ses valeurs morales et religieuses, par la capacité de son peuple à exceller dans la construction de ses cités, de son économie et dans la préservation de son invulnérabilité.
La mondialité Européenne doit admettre aussi que le « Tunisien doit aussi vivre en paix », c'est son droit, son aspiration.


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