• Rupture de 53 contrats Le porte parole officiel de Tunisie Telecom, M. Moez Ben Mahmoud HASSAN, a annoncé que l'entreprise a réussi à sortir de sa crise sociale et qu'elle reprend normalement ses activités administratives, commerciales, et techniques et ce à partir d'aujourd'hui à travers tous les gouvernorats. Les sit-in menés par les agents de Tunisie Telecom ont été suspendus suite à l'approbation hier par le Conseil d'Administration de Tunisie Telecom des termes d'applications de l'article 10 du PV du 9 février 2011, et dont le syndicat maintient à son application. La même source a ajouté que Tunisie Telecom est déterminée à n'épargner aucun effort au cours de la prochaine étape pour garantir une meilleure qualité de service et une satisfaction accrue des attentes légitimes de sa clientèle à travers tous les réseaux téléphoniques fixes et mobiles, et des services internet. Le porte parole officiel de Tunisie Telecom, selon Business.News,a expliqué que les mesures prises par le Conseil d'Administration, fruit des négociations intenses entre les différentes parties intervenantes dans ce dossier, mettent fin à tous les contrats de travail mentionnés dans l'article 10 du PV de réconciliation à l'exception de 10 contractuels qui garderont leurs fonctions actuelles au sein de Tunisie Telecom, outre la réintégration des agents contractuels et ex- statuaires au sein de Tunisie Telecom selon les règles et procédures en vigueur et la suspension de tous les autres contacts, au cas par cas, tout en trouvant des solutions à ces derniers contractuels . Ainsi, et à partir du 1er juillet prochain, seulement 10 contractuels sur les 63 vont sauvegarder leurs salaires actuels comme l'exige leurs contrats de travail signés avec Tunisie Telecom.
Un nouveau PDG pour la CNAM Le ministère des Affaires sociales a annoncéhier, la nomination de Slaheddine Montacer au poste de PDG de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM).
Arrestation de 24 criminels à Sidi Bouzid Quelque 24 criminels ont été arrêtés, ces derniers jours, lors d'opérations de ratissage organisées conjointement par les forces de sécurité et de l'armée nationales dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Les forces de l'ordre ont arrêté 8 personnes recherchées, 3 dangereux fugitifs condamnés à la prison et 12 individus impliqués dans divers crimes.
Difficulté d'exécution d'un arrêté du tribunal administratif Le refus d'obtempérer à une décision judiciaire par une instance publique, qu'il s'agisse d'un ministère ou d'une société publique ou d'un office, était monnaie courante durant l'ancien régime. Bien des fois en effet, le justiciable qui obtient gain de cause en attaquant un arrêté ministériel, ou même un arrêté municipal, trouve des difficultés à faire exécuter la décision du tribunal administratif intervenue en sa faveur. Mais en principe les choses ont changé depuis la rupture avec l'ancien régime. Toutefois, certains réflexes existent encore au sein de quelques institutions publiques. C'est le cas ce responsable d'une unité de santé qui a agi devant le tribunal administratif afin de demander l'annulation d'un arrêté ordonnant sa mutation. Ayant obtenu gain de cause, il a notifié ladite décision au ministre concerné. En vain malheureusement, le ministre ne voulant, selon le justiciable concerné, changer sa position d'un iota. Il s'agit pourtant, bel et bien d'une décision du tribunal administratif de Tunis en date du 13 juin 2011 dans une affaire enrôlée sous le numéro 413632 , notifié le 14 juin 2011 par l'intéressé. A moins d'un quelconque recours engagé par le ministère à l'encontre de ladite décision, et que l'intéressé semble en tout cas ignorer.