C'était pratiquement dans l'air depuis la mi-parcours de l'exercice écoulé, le président Riadh Jeridi ne ferait plus de vieux os à la tête de la Zliza. Tout d'abord ses obligations professionnelles le contraignant à se déplacer fréquemment au Golfe et donc à ne suivre le quotidien des siens que par truchement de son bras droit Mohamed Senoussi. Mais tous ces aléas quoique de taille ne sont pas derrière sa décision irrévocable de rendre le tablier. Un très lourd cavalier seul avec une gestion des finances du club complètement à sa charge : un budget avoisinant les deux milliards avec un déficit de l'ordre de 170 mille dinars. Les mécènes locaux se contentant d'assister impassibles à la dégradation et aux difficultés énormes endurées par leurs couleurs sans bouger d'un iota. Fatalement, et excédé par ce désintérêt de tous les Menzéliens à venir en aide aux leurs, il a décidé fermement de partir. Dans la foulée ce sont les joueurs cadres ne trouvant pas de vis-à-vis crédible pour discuter de leur avenir immédiat au sein du club qui sont contraints de filer vers d'autres cieux aux offres autrement plus alléchantes. Situation nous rappelant avec force similitude ce qui prévaut pour l'heure à Gafsa.