Une surprise de mauvais goût était au rendez-vous les Vendredi et Samedi 22 et 23 Juin 2007 à 8 heures pour les candidats au passage de l'examen du permis de conduire du gouvernorat de Ben Arous du côté de la maison des jeunes de Radès. En effet, les quelques 70 postulants au permis de conduire n'ont pu accomplir leurs examens et ils ont, d'ailleurs, signalé ceci dans un Procès-verbal dressé par un huissier notaire ! Les propriétaires des auto-écoles étaient unanimes dans leurs attitudes face aux tergiversations de l'administration à laquelle ils reprochent un déficit évident en matière de communication : « En principe lors de tous les examens de conduite, et au début des épreuves, le candidat tire au sort un circuit ou itinéraire parmi les sept programmés d'avance et où il s'est longuement entraîné durant son apprentissage. Ces circuits sont adoptés après accord préalable des quatre parties intervenantes, en l'occurrence l'Agence technique du Transport Terrestre (ATTT), le syndicat, le service d'ordre et la mairie. Le recours à ces circuits était devenu nécessaire pour plus de transparence et d'équité et afin de couper court aux spéculations et à la suspicion... Seulement voilà, et sans crier gare, l'ATTT régionale de Ben Arous décida de modifier le parcours du circuit numéro 6 et en rajouta trois autres sans, toutefois, prendre la peine de nous informer du chemin à parcourir pour qu'on y initie et entraîne les candidats ! Les professionnels ne peuvent qu'opposer leur refus à cette décision unilatérale et spécifique au gouvernorat de Ben Arous car, dans tous les autres centres, on continue à travailler normalement avec l'ancienne formule. D'ailleurs, , l'ATTT régionale a justifié son geste en disant avoir agi en connivence et accord avec notre syndicat qui, d'une part, n'est pas reconnu par le plus clair des professionnels et, surtout, n'a informé personne de cette décision ; ses membres se seraient procurés les circuits en contre partie de leur aval au projet ( ce geste ne peut que nous consolider dans notre rejet de leur représentativité et efficacité).» Mais, au-delà de ce différend entre une corporation professionnelle et l'administration, une question se pose: que deviendraient les candidats dans cette histoire, eux qui ont payé au prix fort leur séance d'examen, raté une journée de travail pour se voir le jour J rentrer bredouilles ? Le bras de fer «auto-écoles, ATTT » semble prendre de l'ampleur à moins que les bonnes intentions, la sagesse ne prennent le dessus parvenant rapidement à un consensus au grand soulagement du pauvre citoyen seul perdant en définitive dans l'affaire !