Décidément, les faits se succèdent à l'ESHS avec la vitesse de l'éclair. Alors que tout le monde s'attendait à l'intronisation de Adel Morjane comme président du club tant les choses semblent aller de soi , voilà qu'à la surprise générale une autre liste de dernière minute ( avant l'expiration du délai imparti au dépôt des listes soit vendredi à midi) parvienne au bureau du secrétariat du club, ce qui à l'évidence aurait contribué à la saine émulation d'une compétition transparente. Cette dernière est présentée par Ahmed Jegham, homme d'affaires local et ancien dirigeant faisant partie même du CD de Sami Gandouz. Mais c'était sans compter sur une autre surprise celle , qui consistait simplement à quelques heures de la tenue de l'AG au retrait de liste Morjane, pourtant parti favori au début de la semaine. Aussitôt, la commission « indépendante » chargée d'organiser le scrutin fut amenée à constater l'absence de liste adverse et partant à confirmer dans la foulée l'élection « presque automatique » de Ahmed Jegham, à la tête du club de l'ESHS. L'esprit de continuité. Succédant ainsi à Sami Gandouz qui n'a tenu finalement qu'une saison, le tout nouveau patron de l'Espoir aura comme vice-président le tout jeune Ahmed Lahouar , lui-même ancien dirigeant du club, connu pour être le fils d'un certain Hédi Lahouar , ex-président de l'ESHS et actuel vice président de la FTF. En fait le nouveau comité directeur ne sera pas foncièrement différent de son prédécesseur puisqu'il récupérera au passage Nouri Kantaoui, le secrétaire général du club ainsi que d'autres membres ayant officié sous Sami Gandouz. C'est dire si l'on ne fait pas du neuf avec de l'ancien. En tout étant de cause, la nouvelle équipe « se veut avant tout conciliatrice avec le passé, sans renier totalement le travail des prédécesseurs, elle entend d'abord éviter les erreurs du passé, faire appel ensuite à toutes les compétences pour n'exclure personne quant à la bonne gouvernance du club, enfin donner la priorité absolue à la promotion des jeunes pour en faire une stratégie dans la gestion du club… » (Dixit Ahmed Jegham). Et d'ajouter le nouveau président de l'Espoir « Quand bien même nos finances sont fort limitées, nous demeurons convaincus que moyennant une bonne organisation de notre structure cela contribuera nécessairement au bon développement et à une meilleure évolution de notre club ». Bref, consciente que « la relève s'est faite dans un moment crucial tant les difficultés notamment financières sont récurrentes pour l'Espoir » la nouvelle équipe entend « sans démagogie tirer meilleure partie du potentiel économique local pour s'assurer d'une bonne gestion des structures du club… ». Qu'à cela ne tienne. Sadok SLIMANE