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Le ministère de l'Education prendra-t-il les choses au sérieux Enseignement de base - Intégration des suppléants et des contractuels, régularisation de la situation des enseignants maîtrisards et le maître remplaçant
• Examen du dossier le mardi 6 septembre A une dizaine de jours de la rentrée scolaire, les trois principales questions qui préoccupent le Syndicat de l'Enseignement de base tardent encore à être résolues. En fait, la réunion prévue avec le ministère de l'Education le vendredi 2 août, et qui devait traiter de ces points à savoir : l'intégration des suppléants et des contractuels, la régularisation de la situation des enseignants titulaires de maîtrises et le maître remplaçant a été reportée pour ce mardi 6 septembre. Et pour cause, le manque d'informations et de données sur le nombre exact des cas et des dossiers à régulariser. En fait, quelques directions régionales de l'Education tardent encore à fournir ces informations nécessaires. Cela se justifie par la vacance de quelques postes des Directeurs régionaux lesquels n'ont pas été acceptés par les administrateurs et ayant fait l'objet d'actes de « Dégage ». Mais ces prétextes ne sont pas assimilés par le Syndicat de l'Enseignement de Base ils sont « inacceptables », d'après, Hafidh Ben Hafidh, Secrétaire général du syndicat. « Et nous prendrons une position tranchante si ces trois questions ne sont pas examinées d'ici la rentrée scolaire », déclare M. Ben Hafidh. Et d'enchaîner : « nous sommes conscients du fait que le problème se pose au niveau du Premier ministère et du ministère des Finances, mais cela n'empêche que notre vis-à-vis direct -le ministère de l'Education- doit clôturer ce dossier ». « Nous serons par ailleurs, souples quant aux modalités et délais de concrétisation des accords », ajoute le secrétaire général qui précise que le syndicat a besoin de voir clair par rapport à ces trois points. Les questions A rappeler dans ce cadre que le premier point est relatif à l'intégration des suppléants et des contractuels dans le secteur. Quant au deuxième point, il concerne la régularisation de la situation des enseignants de base titulaires de maîtrise. Ces derniers sont victimes de la politique de l'ancien régime. « Ils sont en fait, classés dans la catégorie (B) alors qu'ils devaient être dans la catégorie (A2) », explique le secrétaire général. En 2006, à l'époque de l'ex ministre Sadok Korbi, on exigeait des jeunes recrutés qu'ils soient titulaires d'une maîtrise alors qu'ils sont rémunérés sur la base de la grille de la catégorie B. « Nous avons toujours refusé cet opportunisme comme nous avons appelé à la révision du statut de l'enseignant en cas d'adoption de cette règle », rappelle M. Ben Hafidh. Par ailleurs, le troisième point, d'importance majeure pour le syndicat, est celui du maître remplaçant. « Il faut trancher dans ce dossier », rappelle le secrétaire général tout en expliquant « qu'il faut désigner un maître remplaçant dans toutes les arrondissements d'inspection, qui sont au nombre de 640 ». Le maître remplaçant changera ainsi de profil. Il sera désigné parmi les instituteurs expérimentés et replacera les enseignants qui s'absentent pour une raison ou une autre », explique-t-il. « Entre-temps il occupera un poste administratif », déclare M. Ben Hafidh. « Cela permettra de limiter le remplacement anarchique tout en garantissant aux élèves une formation de qualité », réitère le secrétaire général. Des dossiers importants pour le secteur, surtout en ce qui concerne les jeunes recrutés victimes d'exploitation par l'ancien régime. A quand donc une vraie solution ?