Information donnée par Jalel Tekaya au début du point de presse qui s'est tenu hier au siège de la FTF. « Le Bureau fédéral qui s'est réuni la veille (mercredi après-midi) a décidé par la majorité des voix (6 contre 3) la tenue, le 29 octobre prochain, d'une assemblée générale élective sans que celle-ci ne soit précédée par une A.G extraordinaire ». Le trésorier de la FTF a, à cet égard, fait savoir que la FIFA a adressé un fax dans lequel elle demande des « éclaircissements sur ce qui se passe ces derniers temps dans le paysage du football tunisien avec notamment l'appel de la tutelle à l'élection d'un nouveau bureau fédéral. Nous allons assurer l'instance internationale de football que cet appel à des élections s'introduit dans le cadre des changements que connaît la Tunisie dans tous les domaines après la Révolution du 14 janvier et que l'actuel Bureau fédéral est d'accord pour que des élections aient lieu. Une correspondance sera envoyée aujourd'hui (jeudi), à la FIFA, pour lui communiquer ces éclaircissements ». Les choses apparemment ont été tirées au clair par Tekaya mais grande fut la surprise du parterre des journalistes de voir Anouar Haddad, arrivé à la hâte à la salle où se tenait le point de presse pour souligner qu'il ne signera pas le communiqué appelant à la tenue directement à une A.G élective sans que celle-ci ne soit précédée par une A.G extraordinaire, précisant que ce communiqué est contraire à la circulaire émanant de la tutelle et signée par le président de la République par intérim. « Il faudrait tenir une assemblée extraordinaire d'abord avant les élections il y a des changements et autres remaniements des règlements auxquels il faudrait procéder avant les élections ». Cette mise au point de Anouar Haddad fut alors le coup d'envoi d'une chaude altercation entre ce dernier et Jalel Tekaya, celui-ci lui faisant rappeler que la décision de tenir directement une A.G élective a été prise par une majorité de six voix contre trois (celles de Haddad, Chafik Jarraya et Hédi Lahouar) et que par conséquent il n'y a pas lieu de remettre en cause cette décision. La scène qui s'en suivit je vous en ferai grâce.