Devant un public attentif, Radhia Khayati tête de liste d'Al Wifak El Jamhouri a ouvert samedi les débats à 17h00 entouré des cadres de son parti et de quelques-unes des personnalités invitées et de sympathisants du parti. Mme Khayati a défendu le bilan d'El Wifak El Jamhouri et a appelé les populations à saisir l'occasion pour s'associer au parti en vue de réaliser le changement responsable et défendre les valeurs de la démocratie et de la liberté. Les membres de la liste devaient succéder pour se présenter. Chacun affiche une ambition légitime : défendre le parti et ses idées. « Une très lourde responsabilité appartient désormais aux Tunisiens : réussir cette Révolution qui a enthousiasmé le monde et fait soulever les peuples » annonçait par la suite le secrétaire général du parti Mustapha Saheb -Ettabaa . Avant toute chose, ce qui nous fera réussir, dit –il c'est le sérieux et le travail. Sans ces valeurs, rien ne pourra se construire et la liberté acquise se transformera très vite en gabegie jusqu'au jour où un nouveau tyran reprendra le flambeau de la dictature. Ce sont ces valeurs de sérieux et de travail que défend en premier Al Wifek Al Jamhouri parce que sans eux, la liberté et la dignité resteront une illusion. « Il y a deux messages à vous transmettre a expliqué M. Saheb Ettabaa devant l'assistance: «Le premier, c'est un message de rassemblement calme et serein à la veille des élections de la constituante. Nous devrons réussir cette transition démocratique. La deuxième chose importante, c'est sortir le pays du marasme économique et garantir le plein emploi à nos citoyens. « Nous sommes tous Tunisiens, la révolution nous a rendu notre dignité et a permis à nos ailes de se déployer. Grâce aux compétences de nos jeunes, nos femmes et nos hommes, nous ouvrons à la Tunisie de nouveaux horizons en la débarrassant de l'injustice, de la pauvreté et du chômage » a-t-il précisé Notre rêve est de construire une Tunisie nouvelle et démocratique. Nous devrons assurer la continuité de l'Etat au cours de la période transitoire en chargeant une personnalité nationale de la présidence de la République et une autre de la formation d'un Gouvernement transitoire, à la condition que la constitution du Pouvoir exécutif se fasse en dehors de l'Assemblée Constituante à laquelle revient la mission de contrôler le rendu gouvernemental.