Le site officiel du Congrès pour la République a été victime d'une attaque virtuelle, suite à quoi des informations diffamatoires ont circulé, à l'endroit du parti de Moncef Marzouki. Les militants du parti ont lancé un nouvelle page du site officiel et se sont remis au travail, multipliant par zéro les actes irresponsables de leurs détracteurs. 10 000 fans, en 5 heures seulement, s'affichent sur le site Pour commettre le pire, il n'est pas nécessaire d'être un monstre, car les hackers et pirates sur la toile sont des citoyens tout comme moi et vous qui en s'amusant mettent en danger la partie attaquée. La cyber attaque étant banalisée dans notre pays l'on commence à se demander sur les vraies portées politiques de ce jeu. Et s'il s'agit d'un jeu politique il ne peut qu'être synonyme d'un acte malveillant envers la personne objet de cette attaque. Le site officiel du parti le Congrès pour la République (ALMOTTAMAR) a été victime d'une cyber attaque, hier en fin d'après-midi. « Cet acte qui tient du cyber vandalisme n'émane pas d'un parti politique. Je l'espère et je préfère le croire. » Signale Mohamed Larbi Jelassi, le coordinateur communication du CPR qui ajoute : « Ils sont 2 millions d'internautes tunisiens, on ne peut pas accuser personne d'être l'auteur de cet acte de cyber vandalisme. » Comment se fait une attaque virtuelle Mais comment se fait l'attaque virtuelle et comment est-ce qu'un pirate peut-il s'introduire dans un site pour le détruire. S'agissant du site d'ALMOTTAMAR, Mohamed Larbi Jelassi nous explique qu'il n'a pas été question de destruction du site mais de son piratage pour pouvoir par la suite l'utiliser à mauvais escient en publiant des informations diffamatoires à l'encontre du CPR. « Pour commettre un acte pareil, il suffit de pirater le compte de l'un des administrateurs d'un site pour pouvoir passer à l'attaque du site lui-même. » avance notre interlocuteur. La question est d'autant plus grave si l'on contextualise cette attaque qui se fait à la veille des élections pour la Constituante. « C'est un acte regrettable et s'inscrit dans la série d'attaques contre le CPR. Abdellaziz Mzoughi ne cesse de nous attaquer sur des chaînes de tv en présentant des analyses personnelles qu'il présente comme si c'était des informations à part entières. Et bien entendu on ne donne pas la possibilité au CPR d'y répondre. » avance Mohamed Larbi Jelassi qui demeure persuadé qu'une telle attaque ne peut qu'être expliqué que par une peur refoulée de certaines parties qui trouvent en le CPR un parti redouté qui va créer la bonne surprise dans ce scrutin. Les militants du parti ne peuvent que ce targuer du mouvement de solidarité ayant suivi cette attaque virtuelle « En début de soirée nous avons lancé notre nouvelle page et grâce au soutien des militants du parti et des administrateurs de pages Facebook nous avons pu dépasser le cap en affichant 10 000 fans pendant seulement 5 heures. » souligne notre interlocuteur. Et pour reprendre le commentaire de l'un des sympathisants du MOTTAMAR « Mais il faut emprunter les lunettes de Moncef Marzouki, symbole de la campagne du MOTTAMAR pour ces élections, voir plus clair dans le brouillard qui entoure la politique et gène la visibilité des uns et des autres » Il se pourrait. Sauf que là, sur le Net les choses s'avèrent moins nettes.