La 5ème édition du Festival du Film des Droits Humains de Dijon (France), une manifestation cinématographique annuelle organisée par l'Association Libertés-Cultures à l'occasion du 63ème anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, se tiendra du 9 au 12 décembre. Cette nouvelle édition qui fera écho aux revendications des révolutions arabes (liberté, dignité...) mettra à l'honneur également les cinémas iranien et mexicain. La Tunisie sera représentée par deux films qui sont ''Plus jamais peur'' de Mourad Ben Cheikh et ''Laïcité inchallah'' de Nadia El Fani, qui sera présenté le 9 décembre, dans le cadre des projections ''Regard franco-maghrébin sur la laïcité''. Cette projection sera suivie d'un débat avec Ibtissem Lachgar, co-fondatrice du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles au Maroc et Assia Yacine, femme d'origine algérienne, responsable associative à l'origine de la création des bibliothèques en Algérie depuis 1998 pour faire du savoir et de la culture en général une arme contre les embrigadements idéologiques. L'autre documentaire ''Plus jamais peur'' réalisé lors de la révolution tunisienne et qui met en avant les femmes, partie prenante de la révolution avec la cybermilitante Lina Ben Mhenni et l'avocate Radhia Nasraoui, sera projeté le 10 décembre, dans le cadre des projections ''Les nuits d'Orient''. Dimanche 11 décembre, sera réservé à la découverte du cinéma iranien à travers la présentation de deux films du réalisateur Jafar Panahi, un artiste parmi les plus influents du mouvement de la nouvelle vague cinématographique en Iran, à savoir le long métrage ''Ceci n'est pas un film'' (2011) et le court métrage ''l'Accordéon'' (2010). Le dernier jour du Festival mettra à l'honneur le cinéma mexicain. Les cinéphiles pourront regarder le film ''Los Heredores'' ou ''Les enfants héritiers'' du Eugenio Polgovsky. Ce long métrage relate la vie dans les campagnes mexicaines, où la pauvreté se transmet le plus souvent par héritage. (TAP)