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«Seuls les agents qui n'étaient pas en mission et le personnel administratif ont protesté dans leurs casernes» Divergences syndicales au sein de la police: Lassaâd Kchaou, secrétaire général du Syndicat des agents de la direction générale des brigades d
« Les protestations qui ont eu lieu mardi ont été motivées par des rumeurs sur le limogeage du directeur général des brigades d'intervention. Les agents ont protesté car ils ne sont pas sentis en sécurité. Ils voulaient savoir ce qui s'est réellement passé et demandaient des explications sur la rumeur du limogeage de leur directeur. Suite à ces protestations, nous avons tenu une réunion avec le ministre de l'Intérieur qui nous a précisé qu'il ne s'agissait pas d'un limogeage mais d'un mouvement de mutation qui a concerné, entre autres, le colonel Laâjimi. C'est pourquoi nous avons pris la décision d'annuler le rassemblement de protestation qui était prévu hier devant le ministère de l'Intérieur. Le syndicat des agents de la direction générale des brigades d'intervention a également appelé toutes les unités de la sécurité nationale à hausser le niveau de vigilance et à bien montrer leur présence sur leurs lieux d'affectation en utilisant notamment les gyrophares et les feux de détresse. Seuls les agents qui n'étaient pas en mission et le personnel administratif ont protesté dans leurs casernes pour réclamer la mise en place d'un cadre juridique régissant le travail des brigades d'intervention».
Abdelhamid Jarray, secrétaire général du Syndicat des forces de sécurité intérieure: «Les nominations font partie des prérogatives du ministre de l'Intérieur» « Les protestations des brigades d'intervention ont eu lieu à l'appel du syndicat des agents de la direction générale des brigades d'intervention, affilié à l'Union nationale des syndicats des forces de l'Ordre. Le Syndicat des forces de sécurité intérieure n'a appelé à aucun mouvement de protestation. Et pour cause : le limogeage d'un responsable, les mutations et les nominations aux diverses responsabilités font partie des prérogatives du ministre de l'Intérieur. Nous reprochons aux brigades d'intervention de s'être retirées de leurs postes de travail mardi. L'affaire du colonel Laâjimi qui est accusé d'avoir tiré sur des manifestants durant la révolution est entre les mains de la justice qui est habilitée à faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé. Nous nous attachons, toutefois, à des procès transparents et équitables ».