De Mustapha ZOUBEIDI - L'équipe nationale quitte aujourd'hui Tunis pour le rendez-vous de la CAN 2012, un an après avoir conquis, sans crier gare, le CHAN. La comparaison entre les deux épreuves exclu toute ressemblance ce qui interdit de faire ce qui nous attend, un prolongement de l'élan pris au Soudan. Les observateurs, dans leur majorité ne se sont donc pas attachés à les faire correspondre, même au prix de subterfuges que la virtualité suppose dans de tels cas. Mais chacun a choisi l'angle sous lequel il aime juger nos chances, sans autre garantie qu'une logique fluctuante, selon leur point de vue. Adeptes de la théorie abstraite ou réalistes convaincus. Optimistes nolens volens ou défaitistes sans état d'âme, tous possèdent des arguments à prendre en considération. A défaut de repères techniques, certains invoquent la chance éventuelle ou la quête de la superstition. Tous cependant, n'ont pas manqué de prendre en compte ce qu'a fait notre équipe entre CHAN et CAN. Les optimistes n'ont considéré que des résultats partiels pour augurer d'une réussite qui, si elle ne vient pas, donnera lieu à des critiques aussi peu justifiées que la confiance qu'ils manifestent en ce moment. Les théoriciens auront toujours raison car selon eux leurs recommandations ont été prises en compte ou ignorées selon le résultat. Les plus réalistes déplorent déjà que durant un an, pour préparer la CAN et ce qu'il faut comme initiative offensive, on a plutôt cherché le résultat. Enfin ceux qui ne versent pas dans l'optimisme béat ne se laissent pas entraîner dans le défaitisme, préfèrent attendre pour juger sur pièce, si la CAN du Gabon justifiera ou non le CHAN du Soudan.