Les recrutements ne concernent que deux à trois cents cadres, techniciens et ouvriers qualifiés Pour les centaines de demandeurs d'emploi de la délégation de Chebika et des délégations avoisinantes l'espoir de dénicher un emploi stable dans la cimenterie de Ruissat de la délégation de Chebika, s'est définitivement évaporé. Les milliers d'emplois tant promis ne concerneront finalement que deux ou trois cent entre cadres, techniciens et ouvriers qualifiés. La cause en est la technologie très avancée introduite pour le fonctionnement de cette cimenterie dont le coût de réalisation a atteint 700 millions de Dinars. ! «C'est pour garantir le bon fonctionnement de la cimenterie que les responsables ont introduit une technologie très avancée et par conséquent ils n'ont plus besoin d'ouvriers sans qualification » disait Mr Fethi Jhinaoui , délégué de cette région qui ajoute : « Les travaux de construction de cette cimenterie ont commencé à la fin de l'année 2010 avec notamment le recrutement de plus de deux cent entre cadres techniciens et ouvriers. Ce n'est qu'à partir du 2 janvier courant que les protestations des habitants de cette localité ont commencé. Les uns demandaient du travail ; les autres réclamaient des dommages à cause des explosifs utilisés pour l'extraction des pierres des carrières en grand nombre dans cette région et qui selon ces derniers nuisent à leur santé et affectent sérieusement leurs champs de céréales. Nous avons alors multiplié les contacts avec les responsables de la cimenterie et les protestataires pour finalement trouver un compromis, celui de recruter cinquante nouveaux cadres et ouvriers qualifiés dans les deux prochains mois ». A propos des explosifs utilisées pour l'extraction des pierres,nous sommes en contact avec une société spécialisée qui décidera si les substances actuellement utilisées pour l'extraction des pierres sont nocives ou non » A-t-il conclu. Samedi dernier, des citoyens de cette localité ont récidivé en envahissant la cimenterie, en période d'essai pour revendiquer l'emploi obligeant les cadres étrangers et tunisiens et les ouvriers d'arrêter le travail et de quitter les lieux. Ces derniers ont décidé à leur tour de ne revenir qu'une fois la sécurité rétablie. En conclusion, faut –il empêcher les entreprises de renoncer à l'utilisation de nouvelles technologies pour embaucher plus de demandeurs d'emploi ?