• La chasse au cerveau enclenchée • Un duo arrêté : victimes ou impliqués ? Par ces temps de disette et de passage à vide économique général, on voit prospérer, de par le monde, la falsification de devises. Etant difficile d'obtenir par la voie normale et légale du vrai, on en fabrique à tour de bras du faux… Et les faussaires prennent ainsi de l'air, en attendant la prison et le calvaire… des ateliers de confection souterrains font la joie bonheur éphémère des gangs d'aigrefins. La Tunisie, de par sa géographie, subit souvent indirectement les répercussions de ce manége de falsification, en tant que pays de transit entre l'Europe et l'Afrique. Comme d'ailleurs pour ce qui concerne les réseaux de trafic international de drogue. Ce qui a été toujours imposé à nos services frontaliers de sécurité, d'être particulièrement vigilants et aux aguets. L'affaire dont nous contons aujourd'hui, les péripéties, s'est produite du côté de Médenine ( Koutine). Elle est entre les bonnes mains de la garde de nationale. L'affaire éclate au grand jour, lorsque les gardes frontaliers de Koutine ont reçu une plainte contre inconnu pour escroquerie. Le plaignant, un marchand ambulant de divers produits d'importation ( de Libye) et surtout de carburant, devait déclarer avoir été abordé par deux hommes, arrivés à bord d'un taxi, lui proposant des billets de banque (deux milles euros). En vérifiant les billets avant la réalisation de l'opération de change, il s'est aperçu que les billets fournis, portaient le même numéro de série. Les investigation et recherches ont aussitôt démarré. Les indications recueillies ont vites permis d'identifier, puis arrêter les deux hommes incriminés. A l'interrogation, le duo a déclaré ignorer qu'il avait été grugé. Et en écoulant les devises en question, il n'avait aucune mauvaise intention. A propos des faussaires présumés, les intéressés ont en à fourni toutes les données. D'après eux, les présumés co-auteurs du coup, étaient au nombre de trois. Un ressortissant tunisien et deux dames d'aspect européen. La bande était à bord d'une voiture Nissan blanche immatriculée en Libye. En attendant l'arrestation du trio encore en fuite, les deux prétendues victimes ont été mis sous mandat de dépôt et déférées devant le parquet de Médenine. L'instruction judiciaire, qui suit activement son cours, permettra établir si les mis en cause sont réellement victimes et de bonne foi ou, s'ils appartiennent à un quelconque réseau de trafic