Il est, désormais, établi que la relation clubs-joueurs n'a rien de sain, même si chacun des protagonistes veut (paraître) jouer aux Saints. En effet, le dernier (dramatique) épisode concerne Oussama Darragi parti à Sion pour rien (à part l'indemnité de formation, très dérisoire) parce qu'il a eu l'impression d'être trop négligé et que l'Espérance ne lui a rien proposé de concret. Pur enfant du club, fils choyé de son Président, Darragi a utilisé la loi (qui lui permet d'être en semi-liberté à six mois de la fin de son contrat) pour semer le désarroi au sein du club qu'il a enfanté en le privant d'une énorme somme d'argent qui aurait permis de former d'autres… Darragi ! Le traitement « sentimental » de l'EST du dossier (pensant qu'elle ne sera jamais « trahie » par son fils) bute, malheureusement, sur l'implacabilité de la loi qui ne donne pas. Quelle issue, aujourd'hui ? Aucune, à part que Darragi va rester « Sang et Or », jusqu'au 30 juin 2012, c'est-à-dire « indésirable », à moins d'un arrangement « civilisé » (est-ce possible dans la jungle du professionnalisme ? ) entre l'EST et Sion qui permettra de le libérer immédiatement, rien que pour s'habituer à son nouveau club !! Dans cette loi de la Jungle, les clubs font, parfois aussi, preuve d'un manque de respect flagrant vis-à-vis des joueurs, notamment ceux en fin de contrat. La tactique abusive utilisée est de priver le joueur de son salaire et de le renvoyer chez les… espoirs, en guise de l'intimidation et d'humiliation devant le désespoir de le voir signer une prolongation. Pourquoi tout ce « manège » ? Parce que nos clubs sont gérés au jour le jour et qu'ils se rappellent, au dernier moment, qu'il y a des contrats à revoir, à renégocier. Trop tard…