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Enlevée, séquestrée et violée
Publié dans Le Temps le 27 - 03 - 2012

La jeune dame rentrait paisiblement chez elle, elle n'avait jamais imaginé de vivre un tel n cauchemar, elle n'avait jamais pensé qu'elle allait subir le pire des sévices. En traversant une ruelle déserte, un individu , plutôt une brute sans foi ni loi, lui barra le chemin en lui collant la pointe de son couteau au niveau de la gorge, l'attrapa par la main et lui ordonna de le suivre sans crier ni faire appel à une quelconque aide. Elle tremblait de peur, elle espérait trouver quelqu'un qui la libèrerait de cet ogre mais hélas, elle ne trouva personne.
Elle fut conduite par son agresseur vers une vieille habitation déserte et là il l'a dénudée et violée sauvagement, une première fois. La pauvre pensait que son calvaire allait finir, mais non, il l'a séquestrée et l'a obligée de se donner à lui une deuxième fois. Puis ayant assouvi son instinct bestial il a quitté les lieux en laissant la victime dans un état lamentable.
Elle se leva et se dirigea vers le poste de police le plus proche et raconta aux policiers sa mésaventure en les suppliant de trouver l'agresseur pour que justice soit faite. La victime a été examinée par un médecin, son état a nécessité une expertise approfondie qui a décelé des égratignures partout sur son corps, un traumatisme du à la peur qui l'a envahie ainsi que des traces visibles d'agression sexuelle.
Ce n'est qu'au bout d'une journée d'investigations que les agents de police ont pu mettre la main sur l'agresseur. Reconnu par sa victime il a avoué son crime.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. Interrogé par le juge, il s'est rétracté de ses premiers aveux et a déclaré que la fille l'a accompagné de son propre gré et qu'un malentendu concernant la somme qu'il devait lui remettre a poussé cette dernière de l'accuser calomnieusement.
Après les plaidoiries de l'avocat qui a demandé d'alléger la sentence, le juge a mis l'affaire en délibéré..
A.A

Malversations et détournement de fonds
Condamné par contumace à cinq ans de prison ferme pour abus de confiance et détournement de fonds, un gérant d'une société de service nettoyage et gardiennage a fait opposition et a comparu en liberté devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour se défendre et réfuter les accusations portées contre lui
L'expertise effectuée sur les comptes de la dite société a révélé des pertes considérables qui ont entraîné un dépôt de bilan et une déclaration de faillite. Les responsables ont par conséquent déposé plainte à l'encontre du gérant et ont demandé réparation du préjudice.
Une enquête a été ordonnée par le juge d'instruction ainsi que la désignation d'un expert judiciaire pour élucider cette affaire.
Après avoir étudié tous les éléments du dossier, l'expert judiciaire a été convaincu des abus perpétrés par le gérant incriminé. Il a en effet constaté que plusieurs sommes d'argent ont été versées illégalement à son profit totalisant 1OO.OOO dinars. Ces sommes ont été détournées par l'inculpé qui agissait, selon le rapport, en faisant fi des règlementations en vigueur. Aucune confrontation n'a été faite avec le gérant qui, devant les faits accablants a fui quelque part. L'affaire a été traitée par une chambre criminelle qui l'a condamné par contumace.
Ayant été saisi de ce jugement l'inculpé a fait opposition par l'intermédiaire de son avocate. Il a nié en bloc les accusations. Il a déclaré que l'expert judiciaire a subi des pressions de la part de certains responsables pour l'incriminer. Les conclusions de l'expert ont été faites sans aucune confrontation. L'accusé s'est dit prêt à prouver son innocence.
L'avocate a demandé au juge de désigner de nouveau un autre expert pour reprendre l'enquête et examiner les dossiers en présence de son client et lui donner ainsi la possibilité de se défendre.
L'affaire a été mise en délibéré et l'inculpé a été laissé en liberté provisoire.
A.A

Dépouillée par sa femme de ménage et… de « confiance »
• Le butin à moitié récupéré, estimé à quinze mille dinars
La triste héroïque de la présente « odyssée » est une femme de ménage, mère d'un bébé du premier âge.
Elle devait profiter d'une des inattentions de la maîtresse des lieux pour ramasser en partie les bijoux de celle-ci, estimés à quinze mille dinars.
Elle s'est gardée de rafler la totalité des pièces en or trouvées, pour tenter d'éviter de faire dévoiler l'acte perpétré et faire retarder l'échéance de la découverte du « trou » béant à déplorer.
Propreté illusoire
S., 26 ans, c'est l'employée sans vergogne dont il s'agit, était appelé, depuis un bon bout de temps, chaque dimanche, à faire le grand ménage au domicile de K., au centre de l'Ariana. Celle-ci, cadre dans une agence de voyages, se méfiait toujours de l'intrusion et tenait à compter sur la « propreté » morale et la minutie, propres à cette femme de maison, pour remettre au propre les coins et recoins de la maison, au tarif fort, peu coutumier.
Vite fait, « bien » fait
Les rapports entre employeuse et employée se sont, au fil de temps, consolidés pour s'ériger en rapport d'amitié et de confidentialité. Ce qui a permis à la mauvaise bonne de percer et violer, amicalement et sans ménagement, l'intimité de l'hôte concernée. En traînant amicalement les pieds dans la chambre à coucher, sans jamais gêner… C'est ainsi que le trésor si convoité a été repéré et localisé. Et vite fait, et bien fait. Et d'un tour de main rapide, elle « chipe » une bonne partie du contenu de la cagnotte, placée n'importe comment sans précautions dans la garde-robes, grand'ouverte et propice à toute intrusion malveillante. Elle dissimule le butin dans les parties intimes de son corps. Et l'heure de clôture des travaux ayant déjà sonné elle se rue vers la sortie, pour dire à son « amie », au revoir et merci ! Pour couronner son « succès », elle est allée joindre deux bijoutiers, pour tout écouler.
Argent à gogo ! C'est la vie de château
Après quoi, elle déserte son pied-à-terre arianais, pour aller camper, avec le mari et le bébé, à la campagne (du côté de Mateur), près des siens, loin des policiers qui risquaient de la « déranger ».
L'incroyable fortune est venue à point nommé. Elle a coïncidé avec les derniers jours de Ramadan et l'avènement imminent de l'Aïd. C'était l'occasion pour l'aventurière de savourer le charme édénique de ces jours de fête, pour une fois, comme les bourgeois. Plus de vêtements de la fripe, plus de ragoûts aux tripes. Tout a changé. Des vêtements pour tous, flamboyants neufs, du « méchoui » d'agneau, du gâteau à gogo… C'est la vie de château.
Tant pis, si du côté de l'Ariana, l'affolement et la colère sont au top niveau. Là aussi, les petits bourgeois, n'ont pas fêté comme d'habitude l'Aïd et comme il se doit, après la découverte ayant fait trembler et « sangloter » tout le foyer.
La plainte aussitôt déposée auprès du poste de police de l'Ariana, contre la femme de ménage incriminée n'a, hélas, rien donné. Et aucune trace de la fugitive n'a été trouvée. Même du côté de Mateur, où la voleuse s'était terrée.
Tout le monde à la caisse !
Après avoir longtemps couru derrière celle qui courait et six mois après, la police est finalement aiguillée par ses propres antennes, dont elle détenait les secrets, sur les lieux précis où l'intéressée s'est réfugiée.
Celle-ci est aussitôt cueillie et coffrée, alors qu'elle cuisinait, dans son asile secret, comme si de rien n'était.
Elle a été conduite dare-dare, accompagnée de son conjoint,vers le poste de police de l'Ariana où elle a tout dit sur les péripéties du délit.
L'homme, qui s'était bien régalé du fruit de l'acte perpétré, s'est dit ne pas être au courant de l'origine de tout l'argent dépensé.
La principale inculpée a déclaré avoir écoulé le butin auprès de deux bijoutiers établis à l'Ariana. Ceux-ci devaient être vite interpellés. A l'interrogatoire, ils ont reconnu les faits à eux reprochés, prétendant qu'ils n'avaient pas douté de l'origine des bijoux mal acquis.
Il a été aussi établi que les deux receleurs avaient exploité, en partie les bijoux « achetés » après les avoir cassées, pour confectionner d'autres articles de bijouterie.
Le reste du butin a été aussitôt remis à la victime, mécontente de n'avoir pu tout récupérer.
En outre, on nous a révélé , au poste de police concerné, que la femme de ménage impliquée avait été précédemment condamnée à six mois de prison pour avoir exercé le plus vieux métier du monde, moyennant pognon…
Sur ce, la femme, le mari et les deux commerçants sans scrupules, seront déférés devant le parquet de l'Ariana, dès que l'enquête policière aura été achevée.


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