La petite raclée ramassée par les verts au Abdelaziz Chtioui de la Marsa (5-2) tout en faisant très mal aux banlieusards du sud ne devrait pas les inhiber outre mesure et pour cause. Car à voir de plus près, ce score fleuve rime tout simplement avec trois points pour les marsois et une escarcelle vide pour les Hammam-Lifois. Inutile donc de dramatiser et d'épiloguer à satiété et jusqu'à la nuit des temps sur les raisons évidentes de leur effondrement fatal dès l'entame de la seconde période avec deux buts assassins concédés en l'espace de quelques deux petites minutes ( 47'et 49'). Buts qui ont annihilé définitivement l'élan du groupe bouclant pourtant la première mi-temps à égalité avec les marsois (1-1). Une seule explication nous parait plausible pour ce prévisible Waterloo du reste : le chambardement du groupe effectué par Saramagna dans le dessein de préserver la fraicheur de certains joueurs cadres parmi son effectif. Résultat des courses, des automatismes aux abonnés absents et des lignes complètement disloquées, à la rue. Un moindre mal Mais ce qui « réconforte » un tant soit peu dans l'affaire, c'est le fait que les retombées de cette lourde ardoise sur les plans comptable et classement ne sont pas aussi catastrophiques qu'on ne le pense. Conjuguée aux résultats enregistrés ailleurs par les autres postulants au maintien, cette défaite ne complique heureusement point davantage la situation des verts. Ils gardent toujours leur 12ème place, maintiennent toujours le même écart avec les poursuivants et surtout demeurent toujours dans le sillage des ST,USMO ,JSK avec seulement deux petites longueurs de retard. Une journée « tranquille» donc gagnée par les Hammam-Lifois en dépit de cette défaite, du moment que rien n'a changé au classement. En effet, avec cette cadence folle prise par la compétition, pareille approche est à grandement prendre en considération, du moment que chaque résultat enregistré est désormais à situer et à comparer avec ceux réussis par les adversaires directs pour le maintien.Tout devient relatif et ce qui ajoute du piquant à cette lutte implacable livrée par tout le monde aussi bien en haut qu'en bas de la hiérarchie. Et c'est tant mieux pour le suspense. Mohamed Sahbi RAMMAH
ASG Le ras-le-bol de Hidoussi La frustration se lisait sur tous les visages des sudistes au coup de sifflet final de cette pathétique empoignade mettant aux prises deux écuries luttant avec l'énergie du désespoir pour quitter les bas fonds du classement. La désolation est d'autant plus cuisante et amère que la défaite ne s'est dessinée qu'à 4 petites minutes de la fin. D'ailleurs les sudistes auraient pu aspirer à nettement mieux avec un carton plein si d'aventure les Aouichaoui, Laouini, Cherni, etc s'étaient montrés plus concentrés et plus adroits dans leurs essais. Quand à la dernière minute Aouichaoui se permet d'expédier le cuir dehors devant une cage vide et un gardien battu, cela pose problème. D'où la colère noire de Sofiane Hidoussi désabusé au plus haut point allant jusqu'à menacer de plier bagages et de rendre le tablier. Rappelons que Hidoussi aurait souhaité durant la dizaine emmener ses troupes en stage loin de Gabès pour mieux préparer cette échéance et que son désir n'a pas été réalisé faute de moyens financiers. OUSSAMA
El Gaouafel se contente d'une parité blanche à domicile face à la JSK Un turnover malvenu Stupéfaction de tous les analystes à la lecture du onze rentrant aligné par Khaled Ben Yahia devant les coriaces et non moins redoutables aghlabides. Seulement trois éléments gardés de la formation rentrante une semaine avant à Béni Khalled en l'occurrence : Bannani Khalifa, Haythem Mhamdi et Jerry Adriano ! Abderrahmane Baaboura ne pouvant entrer en ligne de compte ayant supplée Bassem Skhiri au cap-bon après son expulsion. Fatalement, les automatismes d'en prendre un sérieux coup. Des centristes méconnaissables errant comme des âmes en peine perdant tous leurs duels en plus de leurs repères ce qui est plus grave. Suffisant pour que les aghlabidens qui n'en demandaient pas tant de s'installer confortablement dans le match avec une main mise presque totale sur ses différentes phases de jeu. Et les locaux ne durent leur salut ce coup-ci qu'aux prouesses de Baaboura revenu à son meilleur niveau. Selon Ben Yahia, la correction essuyée à Beni Khalled est restée encore vivace dans l'esprit des troupes avec le doute les gagnant. Maintenant, il s'agit de tourner la page et surtout de peaufiner tous les aspects chez les joueurs, techniques, tactiques, mentaux. Ce n'est que de la sorte que la difficile virée du côté du Bou Ali Lahouar de Hammam-Sousse ce dimanche pourrait se révéler positive avec les trois points engrangés par les centristes. Une entreprise en temps normal largement dans les cordes des gafsiens en dépit de la grande détermination des locaux à sauver leur peau. La balle est désormais dans le camp de toutes les composantes du club : joueurs, staffs, BD.