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Les commandements d'Allah
Récits du Coran
Publié dans Le Temps le 05 - 08 - 2012


2- Al Maârouf : entraide et solidarité (suite)

« Ne convoitez pas ce que Allah a attribué aux uns d'entre vous plus qu'aux autres; aux hommes la part qu'ils ont acquise, et aux femmes la part qu'elles ont acquise.
Demandez à Allah de Sa grâce. Car Dieu, certes, est Omniscient.

A tous Nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents, et ceux envers qui, de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donnez leur donc leur part, car Dieu, en vérité, est témoin de tout. » (versets 32 et 33)

Envier ce n'est pas du tout être ambitieux. Il y a ceux qui, grâce à leur ambition, cherchent à prendre l'exemple de ceux qui ont réussi pour améliorer leur situation et pourquoi pas finir par émerger du lot et se faire distinguer pour leur qualité et leur mérite. Par contre, il y a ceux qui sont constamment à envier les autres, sans chercher à faire le moindre effort pour essayer de sortir d'une léthargie dans laquelle ils restent à jamais prisonniers.

Envier son prochain constitue donc un pêché réprimé en vertu de la Sainte parole de Dieu, révélée à son Prophète Mohamed.

Selon le verset cité ci-dessus, ce que Dieu a attribué aux uns et aux autres ne doit pas être contesté.

Cependant il est souhaitable, voire recommandable selon les préceptes de l'Islam d'inciter les plus nantis aux bonnes actions. Cela est tout à fait permis et il faut que tous les humains soient solidaires afin d'œuvrer à soutenir et à aider les indigents et les nécessiteux. Toute action constructive dans ce sens est recommandée par les préceptes de l'Islam. « Inciter au bien, c'est le faire » a affirmé le Prophète dans un de ses Hadiths.

« Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier de Dieu, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier - tu les reconnaîtras à leur aspect - Ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Dieu le sait parfaitement. Ceux qui, de nuit et de jour, en secret et ouvertement, dépensent leurs biens (dans les bonnes oeuvres), ont leur salaire auprès de leur Seigneur. Ils n'ont rien à craindre et ils ne seront point affligés. » (Al Baqarah- versets 273 et 274)

Par ailleurs, il est également recommandé d'empêcher par tous les moyens que des nantis exploitent les nécessiteux, ces derniers étant prêts à tout, notamment lorsqu'ils se retrouvent dans le besoin.

Les usuriers sont parmi ceux qui profitent de certaines situations pour exploiter leur prochain.

« Ceux qui pratiquent l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent : Le commerce est tout à fait comme l'intérêt, Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis auparavant; et son affaire dépend de Dieu. Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. Dieu anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Dieu n'aime pas le mécréant pécheur. » (Al Baqarah- Versets 275 et 276)

L'usure était très pratiquée en Arabie durant la période antéislamique. C'était notamment des commerçants qui l'encourageaient pour faire fructifier leur argent.

Ils prenaient en charge, de prêter de l'argent à un taux usuraire aux commerçants en déconfiture.

L'Islam a interdit cette pratique contrevenant aux valeurs sacrées du Maârouf.

« Ceux qui ont la foi, ont fait de bonnes oeuvres, accompli la prière et acquitté la Zakat, auront certes leur récompense auprès de leur Seigneur. Pas de crainte pour eux, et ils ne seront point affligés. Ô les croyants ! Craignez Dieu; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. » (Al Baqarah- 277 et 278)

Les bonnes œuvres consistent surtout à aider le nécessiteux afin qu'il ne reste plus à la merci de ceux qui profite de lui par des pratiques abusives, dont notamment l'usure.

Pendant la période antéislamique, ceux qui prêtaient à un taux élevé finissaient par mettre leurs débiteurs en faillite, s'ils se trouvent incapables de rembourser dans les délais impartis et dont ils conviennent à l'avance.

L'islam est venu interdire l'usure et inciter les créanciers à accorder un sursis à ceux qui se trouvent incapables de régler leur dette dans les délais.

« A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu'à ce qu'il soit dans l'aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez !

Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Dieu. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés. »


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