Trentenaire, locataire d'un appartement appartenant à la plaignante, il était constamment en conflit avec l'époux de cette dernière pour des raisons de mensualités non réglées et aussi à cause de la majoration continuelle exigée par la propriétaire. Plusieurs conflits ont été traités par les tribunaux. Disons que le climat qui régnait entre la propriétaire et le locataire n'était pas de nature à permettre des relations de bon voisinage. Ceci a influencé en grande partie la propriétaire à trouver un moyen pour se débarrasser de ce jeune homme.
Quoi de mieux que de l'accuser de tentative de viol durant l'absence de son mari. Excellente idée se disait-elle. Elle s'est rendue au poste de police pour déposer plainte contre son locataire.
Arrêté, le pauvre jeune homme n'en revenait pas. Il clamait tout haut son innocence déclarant n'avoir jamais accédé à l'étage où logeait la propriétaire ni même lui avoir parlé. Les voisins du jeune homme interrogés ont tous plaidé en sa faveur déclarant qu'ils connaissaient parfaitement le jeune homme et que sa conduite est exemplaire.
Traduit devant une chambre correctionnelle, l'inculpé a réitéré ses déclarations données lors de l'instruction niant avoir tenté à l'honneur de la dame. Son avocat a épousé cette thèse en affirmant qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse dans le but de rompre le contrat de location qui liait les deux parties.
Interrogée de nouveau et confrontée surtout avec les témoignages des voisins, la plaignante est revenue sur ses déclarations spécifiant que l'accusé n'a jamais tenté d'abuser d'elle mais il lui a fait une proposition dans ce sens.
Devant ce revirement et au vu du casier judiciaire vierge de l'inculpé et surtout devant l'absence de preuves le juge a prononcé l'acquittement.