Après une réunion marathonienne ayant duré huit heures de délibérations consacrées aux incidents qui ont émaillé la rencontre SG-CSS, le bureau de la LNFP a décidé de faire rejouer ladite rencontre sur un terrain neutre. Rappelons que le match qu'a abrité le stade de Chenini fut arrêté à la 73' par l'arbitre Makram Laggam après que les joueurs Sfaxiens craignant le pire aient refusé de reprendre le jeu. La LNFP, justifie la décision de faire rejouer la partie par son incapacité de prendre des sanctions à l'encontre soit du CSS ou du SG ou encore contre les deux protagonistes à la fois et ce pour deux raisons majeures. La première raison a trait à la contradiction entre le rapport de l'arbitre du match et celui dressé par le service d'ordre. Cette contradiction explique la LNFP l'a empêché de sanctionner le Stade Gabésien. La LNFP n'a pas été aussi en mesure, juridiquement de sanctionner, le cas échéant le CSS pour avoir refusé de reprendre le jeu. Pour pouvoir le faire il fallait que l'arbitre du match « somme» l'équipe sfaxienne d'abord, pour reprendre le jeu et au cas où celle-ci refuse d'obtempérer, l'arbitre déciderait alors d'arrêter la rencontre. Or dans le cas d'espèce Makram Laggam a attendu en vain cinq minutes, le CSS pour qu'il reprenne le jeu. A l'issue de quoi, et constatant que l'équipe sfaxienne n'a pas regagné le terrain, il a décidé d'arrêter le match. Suggestion d'arrêter la compétition, si... Notons par ailleurs que la LNFP devait suggérer au ministère de tutelle et à la FTF l'arrêt de la compétition au cas où les conditions sécuritaires précaires prévalant dans certains de nos stades ne seront pas améliorées. La persistance des scènes de violence perpétrés par le public ( non respect de la mesure du huis-clos) ou par les responsables des clubs ou aussi par les joueurs, devrait amener les responsables à arrêter la compétition. Celle-ci ne pourra pas en effet se poursuivre dans des conditions pareilles avec tous les risques et autres dangers qu'elles impliquent.