Vous y avez rêvé, les éditions Nirvana l'ont fait, puisqu'ils viennent de lancer ce magazine, tendance high-tech, tellement attendu sous nos cieux, qu'il est à parier qu'il se vendra comme du petit pain, sitôt disponible sur le marché. « Culturegeek.tn » aura donc pour vocation d'aller à la rencontre des jeunes en leur proposant un produit attrayant et instructif. La revue, qui compte quelque 96 pages, illustrée et réalisée par les éditions Nirvana, aurait pour objectif de démocratiser tout ce qui touche de près ou de loin à la culture geek. Le magazine, créé par et pour les jeunes, couvre l'actualité internationale et nationale de la culture jeune ; de l'informatique aux jeux vidéos, en passant par les mangas, la téléphonie, la musique… Culturegeek.tn veut également offrir aux jeunes, un moyen ludique et pas cher de se cultiver. Une équipe jeune et motivée se cache derrière ce meeting mensuel des adeptes de l'informatique qui sauront trouver chaussure à leur pied, une nouvelle manière de procéder en réunissant les passionnés de la High Tech pour produire un magazine de haute qualité. Une multitude de surprises au rendez-vous, des témoignages, des essais des nouveaux produits tendance, de la musique…, et nous en passons et des meilleurs. Lecteurs, à vos marques ! "Toute la noirceur du monde", le roman maudit que personne ne veut éditer Après Gallimard, c'est Stock qui vient brutalement de décider de ne pas publier le prochain roman de Pierre Mérot, prix de Flore 2003 pour Mammifères(Flammarion). Scandale en vue à Saint-Germain-des-Prés? Voilà longtemps qu'un manuscrit n'avait suscité de telles vagues dans le petit milieu de l'édition parisienne. Après avoir publié plusieurs romans corrosifs, dont les remarqués Mammifères(Flammarion), prix de Flore 2003, et Arkansas (Robert Laffont),Pierre Mérot était censé sortir Toute la noirceur du monde chez Gallimard, en janvier dernier. Ardemment soutenu par l'éditeur-maison Philippe Sollers, adoubé par le comité de lecture, le romancier avait signé son contrat et touché les deux-tiers de son avance. Mais ce roman tragico-burlesque et dérangeant, qui conte l'histoire d'un professeur sombrant peu à peu dans une folie d'extrême-droite, a finalement fait peur à Gallimard, échaudé par la récente "affaire Millet", du nom de cet auteur qui avait publié un très controversé Eloge littéraire d'Anders Breivik. Le roman de Mérot était alors arrivé entre les mains de Jean-Marc Roberts, patron de Stock, qui, enthousiaste, s'apprêtait à le sortir à la rentrée littéraire de septembre. Là encore, contrat signé, avance versée. Mais la mort de Jean-Marc Roberts, le 25 mars, a brutalement changé la donne: à peine nommé, le 18 avril, son successeur, Manuel Carcassonne, a décidé qu'il ne publiera pasToute la noirceur du monde. Alors, qui osera éditer Mérot? Post-scriptum: voici le communiqué publié par Manuel Carcassonne dans Livres-Hebdo a la suite de notre article: "Le manuscrit de Pierre Mérot, Toute la noirceur du monde, m'a été proposé chez Grasset par son auteur en mars 2012 sous le titre Divertissements. Je l'ai refusé fin mars 2012, l'ayant lu, et en ayant débattu en comité de lecture, conformément à nos pratiques rue des Saints-Pères. Dans son envoi, l'auteur qualifiait lui-même son livre d''un peu dérangeant', euphémisme à mes yeux: je n'en partage ni la vision du monde, ni la morale, ni l'esthétique, ni le parti-pris. Découvrant ce livre dans les programmes de rentrée de Stock, je ne peux désavouer mon propre jugement, ni ne veux publier un texte que je n'approuve pas et ne saurais donc être en situation de défendre. Il n'y a pas d'affaire Mérot.."