La 3è journée de la première session du BAC 2013 a été marquée par le passage de deux épreuves consécutives pour chacune des sections. Toutes les sections ont affronté l'épreuve de français en séance d'après-midi (de 12h à 14h), exceptée la section Lettres qui a passé cette matière le matin de 8h à 10h au moment où les autres sections avaient comme épreuves les SVT pour les matheux, , les mathématiques pour les scientifiques, les techniciens et les informaticiens. D'abord, nous avons rencontré, vers 10h, les candidats littéraires qui venaient d'affronter l'épreuve de français. Rappelons que nos élèves ont toujours eu des problèmes avec la langue de Molière ; même pour les littéraires, cette langue a souvent représenté une pierre d'achoppement, non qu'elle soit négligée au détriment d'autres matières de spécialité, mais parce qu'ils sont victimes des méthodes d'apprentissages de cette langue qui a subi, à travers les années, des statuts différents dans le système éducatif tunisien, et puis, ses élèves souffrent d'une faiblesse majeure depuis l'école primaire où l'apprentissage des bases fondamentales de cette langue laisse à désirer. Pour revenir à l'épreuve de cette journée, les performances étaient à vrai dire mi-figue mi-raisin, d'après les témoignages recueillis auprès des candidats. Comme d'habitude, l'épreuve comprend une étude de texte et un essai, chaque partie est notée sur 10. Il s'agit d'un extrait du roman « Lambeaux » de Charles Juliet avec des questions de compréhension sur les idées du texte et le style de l'auteur avec des questions de langue portant sur le vocabulaire et la grammaire. Le sujet de l'essai présente une affirmation de l'auteur qui met en relief le partage et le don de soi en vue de contribuer au bonheur d'autrui. C'est une thèse à développer moyennant des arguments et d'exemples pertinents. Les avis des candidats étaient mitigés, quoiqu'un professeur de français nous ait confirmé qu'il n'y avait pas de grandes difficultés dans l'épreuve, au niveau du texte comme au niveau des questions, de même le sujet de l'essai est à la portée ! Nous avons ensuite choisi de contacter les candidats de BAC Sport qui ont affronté l'épreuve de SVT, dotée de coefficient 3 et qui durait 3 heures. A la sortie du centre d'examen, la majorité des candidats étaient plutôt satisfaits. Leur sujet est composé de deux parties dont chacune est notée sur 10 points. La première comporte deux exercices au choix dont le premier est un QCM portant sur plusieurs chapitres où l'on pourrait cocher une ou deux réponses exactes. On relève des questions sur les muscles, la glycolyse, les fuseaux neuromusculaires, la pression artérielle, la glycogénogenèse, l'insuline, l'urine… Le deuxième exercice, traite de la régulation de la pression artérielle. Quant à la deuxième partie, elle est obligatoire et comporte deux exercices, le premier, sur 6 points, a trait à la neurophysiologie ; le second traite de la génétique humaine et noté sur 4 points. De l'avis de tous les candidats, cette dernière partie est assez longue et demande beaucoup d'attention. Pourtant, le candidat Farid n'était pas de cet avis : « J'avoue que ce n'est pas difficile du tout ; avec un peu de concentration, on parvient à répondre à toutes les questions et finir à temps! » Les candidats d'Economie-Gestion ont eu comme épreuve les mathématiques. A vrai dire, certains nous ont paru moins satisfaits que d'autres. Pourtant, un prof de maths qui se trouvait devant le centre d'examen nous a affirmé que le sujet est dans les normes et qu'un élève moyen pourrait s'en sortir. Le sujet comportait un QCM sur les graphes et les matrices, un deuxième exercice sur les probabilités. Un troisième exercice sur les matrices et un quatrième sur l'étude des fonctions. Il est normal, cependant, que la majorité des candidats d'Economie-Gestion, rencontrent des problèmes à cette discipline, puisque tout leur intérêt durant l'année scolaire est porté surtout sur les deux matières de base, soit l'Economie et la Gestion. Pour les scientifiques, l'épreuve de maths ne posait apparemment aucun problème, du moins selon les quelques avis que nous avons recueillis chez certains candidats: « Je peux dire que c'est je l'ai échappé belle, quoique certaines questions soient un peu ardues, mais ce n'est pas l'avis d'autres candidats qui sont bons en mathématiques », nous déclara Amir, un candidat en Sciences Expérimentales. Selon le même prof de maths, les questions et les barèmes sont équilibrés et le candidat pourrait se débrouiller pour avoir sa moyenne ! » Pendant cette même journée, tous les candidats, excepté les littéraires, ont à affronter l'épreuve de la langue française, de 12h à 14h. Après quoi, ils auront une pause de deux jours avant de reprendre le marathon le lundi 10 juin.