Hier, (mercredi 27 juin), les candidats ajournés ont affronté, chacun selon sa section, la deuxième épreuve. C'était l'histoire-géographie pour les sections Lettres et Economie-Gestion, les sciences de la vie et de la terre (SVT) pour la section Mathématiques et les maths pour les candidats en sciences expérimentales. En séance d'après-midi, tous les candidats, excepté les littéraires, avaient passé l'épreuve d'arabe de 12h à 14h. Sans jamais désespérer, la majorité des candidats étaient déterminés à aller jusqu'au bout pour rattraper les quelques points nécessaires à leur réussite. Même ceux qui ont raté l'épreuve de la veille gardaient leur sang-froid et misaient sur les épreuves restantes. Les littéraires ont eu donc comme épreuve l'histoire-géographie, 3è matière de base après la philo et l'arabe. Cette épreuve comportait deux sujets au choix en histoire comme en géographie. En histoire, le premier sujet traite du Mouvement national dans les années 30. Le deuxième sujet porte sur la cause palestinienne, notamment la Déclaration de Belfort en 1917 et la décision du Congrès américain sur l'exode des Juifs vers la Palestine. « Il faut dire, nous confia M. Ksiba, prof d'histoire, que la Palestine n'est jamais tombée en bac depuis au moins vingt ans ! C'est un sujet quasi inattendu par les candidats ! Cela s'explique sans doute avec l'accès au pouvoir d'un nouveau régime plus proche aux causes arabes que l'ancien régime ! » En géographie, il s'agit d'une question portant sur l'hégémonie mondiale des Etats-Unis d'Amérique, la deuxième question demande à commenter et analyser des documents sur les flux commerciaux dans le monde. On ne peut pas dire que tous les candidats littéraires étaient satisfaits, d'après les témoignages des candidats interrogés à leur sortie de l'examen, comme Ahmed qui nous annonça : « Je crois que les sujets de la première session étaient plus abordables ! Enfin, j'ai fait tout ce que j'ai pu ! Nous comptons sur l'indulgence des correcteurs » Concernant l'épreuve d'histoire-géographie proposée aux candidats d'Economie-Gestion, elle semblait plutôt ardue pour les quelques candidats que nous avons pu interroger. L'épreuve comportait deux sujets au choix. En histoire, les candidats ont été interrogés sur la politique française envers la cause tunisienne entre 15 septembre 1951 et 15 novembre 1955, la période qui a marqué les négociations autour de l'indépendance intérieure du pays. Le deuxième sujet porte sur les relations internationales au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale. En géographie, il s'agit de choisir entre l'économie du Brésil et celle des Etats-Unis d'Amérique. Avec des documents et des tableaux à commenter. ... Yoldès, candidate ajournée, n'était pas tout à fait satisfaite : « Le sujet est dans les normes, mais moi, je n'étais pas en forme ; Cependant, j'ai fait le nécessaire et je m'attends au moins à une note passable. » La majorité des candidats comptaient sur un barème de notation très généreux. S'agissant de l'épreuve des SVT subie par les matheux, le sujet se composait de deux parties, notée chacune sur 10 points. Il s'agit de répondre à un QCM qui a trait à plusieurs chapitres du programme, dont les questions exigent parfois deux réponses exactes, sur une question relative à la reproduction. La deuxième partie tourne autour de la neurophysiologie chez la grenouille et à la génétique humaine. Les avis des candidats étaient plutôt mitigés. Quant au sujet d'arabe passé par toutes les sections, sauf les Lettres, il comporte un texte et des questions de compréhension et d'analyse portant sur les sciences géométriques, d'après Ibn Khaldoun.