Grève de cinq jours des bouchers à Sfax : Eventualité d'une grève ouverte après lundi En réaction à la détermination du gouvernement à maintenir les tarifs des viandes rouges, fixés par le ministère du Commerce le 20 juin courant, les bouchers de Sfax, ont boycotté la viande d'agneau ces deux derniers jours, avant de décider d'entamer une grève d'au moins cinq jours, à partir d'aujourd'hui jeudi 27 jusqu'au lundi 1er juillet. D'après des sources proches de la chambre syndicale des bouchers, les professionnels vont fermer boutique durant cette période, pour sensibiliser les autorités quant à la nécessité de réviser lesdits tarifs. En cas de refus des autorités d'accéder à leur revendication, ils pourraient prolonger indéfiniment leur mouvement de grève, jusqu'à obtenir gain de cause . Une demi-journée de paralysie des activités à la zone industrielle de Skhira Les sit-ineurs crient à l'injustice et à la marginalisation ! La totalité des usines de la zone industrielle de la ville de Skhira sont restées à l'arrêt hier matin, jusqu'aux alentours de 14h30, en raison d'un sit-in observé par des protestataires qui avaient bloqué les deux accès d site et empêché les employés de regagner leurs postes de travail. D'après Abdallah Chabaâne, secrétaire général de l'UGTT locale, les protestataires sont des syndicalistes, des employés des entreprises implantées dans la zone industrielle, des personnes en situation de chômage ainsi que d'autres citoyens de la région. Selon des sources diverses, tous ces mécontents dénoncent l'intérêt marqué par les autorités au recrutement de 4 personnes dans le cadre de l'amnistie générale alors même qu'elles ne remplissent pas les conditions requises, sachant que ces mêmes autorités continuent d'ignorer les autres et de faire peu de cas des revendications de la région en matière d'emploi et de développement. A l'issue d'une rencontre avec le délégué de la région et suite aux promesses fqui leur ont été faites de trouver des solutions adéquates à leurs problèmes, les protestataires ont fini par entendre raison et lever leur sit-in, permettant la reprise du travail dans les six ou sept entreprises comme la SIAPE II, Tifert, SNDP, Sept, Tunkmed et les autres.