L'agonie du Stade Tunisien est en marche depuis deux ans, et il semble que rien ne puisse l'arrêter, à bien décortiquer ses récentes actualités. L'Assemblée Générale élective qui devait se tenir le dix de ce mois n'aura finalement pas lieu faute de candidat. En fait, ceci est la version du bureau directeur ou plus précisément, celle de ses deux principaux cadors spécialistes de la confusion, et surdoués de la duperie. La vérité est que ledit bureau, et l'histoire retiendra qu'il est le plus faible de l'histoire de ce prestigieux club, tient un double langage, le premier, tartuffe prétendant être disponible et prêt à toute action salvatrice, le second diamétralement opposé au précédant, dans le simple but de mettre les bâtons dans les roues de tout éventuel candidat à la succession. Anouar Haddad que l'on ne présente plus, poussé par tous les stadistes purs, et par un comité restreint de soutien ‘enfanté' ces jours par Mohamed Dérouiche (oui vous avez bien vu, l'ex-président) a voulu accourir au chevet au chevet de son club malade mais on l'en a empêché. Il est l'homme de la situation, du consensus. Il a voulu déposer son dossier de candidature au siège social du club du Bardo mais il l'a trouvé fermé, et d'après lui, les ordres de verrouillage venaient d'en haut. Quelques jours auparavant, Dérouiche avait réussi à réunir tout le monde autour d'une table, et en foi d'un accord général de toutes les parties il a été convenu du passage du témoin. Le projet (mort-né) ne verra jamais le jour. Tous les observateurs à distance s'accordent à dire que la situation est dans le flou total. Certains rapportent même que le comité actuel s'accroche et en off dit qu'il ne léguera jamais ses pouvoirs. Le Stade Tunisien est en train de vivre les moments les plus difficiles de son histoire. Les erreurs et les fautes des gens qui le cornaquent ne se comptent pas. Le malheur est que durant tout ce mandat, c'est-à-dire les deux dernières saisons, aucune solution alternative qui aurait permis au club de sortir de l'impasse où il se trouve, n'a été proposée. Preuve de leur inaptitude! La conjoncture actuelle ne laisse augurer rien de beau, rien de bon au club du Bardo, à cause de l'hypocrisie des uns, de la désunion, des positions et des points de vues. La situation de blocage qui caractérise le quotidien du club risque d'empirer davantage… Mais la question qui taraude les esprits des supporters et de toute l'opinion publique est relative aux desseins de ceux qui s'entêtent à jouer les prolongations à la tête du Stade Tunisien. A quoi jouent-ils? Pourquoi s'accrochent-ils au poste? Pourquoi leur double langage? Sont-ils manipulés par quelqu'un, comme c'est murmuré? Est-ce vrai qu'un ancien responsable serait en train de tout faire pour contrarier la marche en avant du club? Quoi qu'il en soit, le Stade Tunisien a besoin, aujourd'hui, de sang neuf, d'un prétendant qui a de l'envergure et qui vient avec de nouvelles idées et des projets, et de meilleurs moyens pour les réaliser. Anouar Haddad n'a pas de concurrent sur la scène stadiste, mais, dommage ‘les gardiens du temple' (les actuels dirigeants) ont d'autres intentions.