Recruté à l'inter-saison en vue de palier à l'insuffisance offensive de l'équipe sahélienne, l'algéien Baghdad Bounedjah n'a pas apporté jusque-là le plus tant escompté par la famille étoilée. En effet, depuis qu'il est là le joueur n'a réussi qu'un seul petit but en championnat et un autre en coupe de la CAF. En dépit d'un abattage certain sur le terrain, le joueur s'est illustré par beaucoup de maladresse devant la cage ratant parfois des buts très faciles, faisant preuve également de déchets technique notoire. Ce constat n'a pas empêché le dit joueur de s'absenter trop souvent des entarinements arguant du fait qu'il n'a pas touché la totalité de sa prime de signature du contrat. Malgré les assurances du président intérimaire du club Ridha Charfeddine, Baghadad continue à n'en faire qu'à sa tête. Le rendement du joueur lors des deux derniers matchs (EST & ASM) n'était pas au niveau de ce que l'on pourrait s'attendre d'un avant-centre chèrement recruté. Pourtant, le banc de l'ESS ne manque pas de joueurs remplaçants. Le jeune Alaâ Abbés , pur produit du club qui a fait ses classes au sein de l'ESZ et l'OB lors des deux dernières saisons n'est pas passé inaperçu. Solide, doté d'un tir puissant, le joueur ne demande qu'une chose , c'est avoir un temps de jeu suffisant pour faire valoir ses qualités techniques. Ce n'était pas l'avis de Denis Lavagne qui s'est contenté de lui faire signe cinq minutes lors du classico EST-ESS et guère plus lors de l'ESS-ASM ( 17 minutes), alors que les avants étoilés rivalisaient de ratage devant la cage adverse. C'est dire si le jeune Abbés que tant d'équipe de la Ligue 1 voudrait bien l'avoir dans son effectif, ne bénéficie pas du même traitement résservé à d'autres. N'est-ce pas injuste ? Pour une stratégie claire. Cette forme d'insjutice sur le plan sportif reflète du reste une autre forme d'injustice sur le plan matériel et financier celle-là. En effet, quand on est amené à comparer le niveau des salaires de quelques joueurs évoulant au sien de l'équipe , on est surpris par l'écart relevé entre tel et tel évoluant pourtant dans le même compartiment de jeu, voire occupant le même poste. De fait, quand on évalue le salaire par rapport au rendement donné sur le terrain d'un certain Franck Kom ( 3 500.000 DT mensuel), ou d'un Aymen Trabelsi ( 500,000 DT) et celui de Mohamed Ali Nafkha (qui avoisinne les 8 000.000 DT par mois) , on ne s'étonnera plus dans ce cas de la difficulté à garantir un rendement sur le sportif qui soit sinon croissant au moins linéaire dans le temps. Mieux encore ! ce constat est aussi valable pour les autres compartiments de l'équipe. Bref, ce qu'il faut retenir c'est que cette situation reflète en réalité l'absence de stratégie en matière gestion. Comment peut-on continuer à recruter à prix d'or et payer des salaires aussi élevés tout en laissant croire que la formation des jeunes est bien la politique du club ? Difficile exercice d'équilibrisme ! Le provisoire qui dure… ! Après plus de trois mois du terme de mandat de Ridha Charfeddine et après deux convocations pour une AG élective, la direction du club est assurée d'une manière toujours intérimaire par le président partant , ou plutôt par celui qui est parti pour rester …Pourtant à ce jour, aucune convocation pour une autre (pour ne pa dire une Nième) AG élective n'est à l'horizon tant les candidats ne se bousculent pas au portillon, et encore moins aucune décision déclaration ferme et définitive n'est faite par celui qui hésite encore à rempiler ou à partir. Ce vide juridique, hélas, ne joue pas en faveur de l'ESS car c'est la situation du provisoire qui dure , sans être sûr que cela va durer . C'est dire si à terme cette situation n'affectera la gestion du club faute de visibilté suffisante. La solution se trouve entre les mains de Ridha Charfeddine lui-même. Le club ne peut continuer à vivre d'expédients. La saison est longue et la visilbité, garante d'une certaine confiance, est plus que nécessaire pour donner une direction au navire qu'est l'Etoile Sportive du Sahel.