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Volée par son beau frère, son mari et son beau père complices
Publié dans Le Temps le 27 - 10 - 2013

Une dame a déposé une plainte auprès du procureur de la république du gouvernorat de Nabeul, afin de poursuivre pénalement son beau frère l'accusant de lui avoir volé son carnet de chèques contenant cinq chèques signés à blanc.
Par cette opération frauduleuse l'inculpé a retiré du compte bancaire de la plaignante l'équivalent de 25000 Dinars. Par la suite il a quitté le pays vers une destination européenne.
Dans sa plainte la dame s'étale longuement sur les péripéties de cette affaire. Elle a déclaré qu'elle vivait avec son mari dans une résidence abritant plusieurs membres de la famille de son mari, à commencer par l'inculpé.
Au cours d'un entretien qu'elle avait eu avec son mari concernant la construction de sa nouvelle villa, ce dernier lui a demandé de lui signer des chèques sans libeller les montants à encaisser car il doit se mettre d'accord avec l'entrepreneur en bâtiment chargé des travaux du chantier. La dame déclare qu'elle n'a jamais pris de précautions car elle avait confiance dans tous les membres de la famille. Après avoir signé les chèques, elle a placé le carnet dans son tiroir où elle avait l'habitude de mettre tous ses papiers. C'était devant son beau frère. Ainsi et au cours d'une de ses absences ce dernier a volé le carnet de chèques.
La dame évoque les conditions dans lesquelles elle a pu se procurer de l'argent. Elle a dû hypothéquer un bien immobilier pour pouvoir obtenir un crédit bancaire. Elle rêvait depuis longtemps de posséder une villa en son nom.
Après quelques semaines elle a remarqué l'absence de son beau frère, elle a su par les membres de la famille qu'il a quitté définitivement le pays. Pour cela il a dû payer la somme de cinq mille dinars en faveur d'un intermédiaire en immigration clandestine, il a dû également débourser l'équivalent de six mille dinars pour les frais de passeport, visas et billet d'avion.
La dame s'est étonnée de voir son beau frère faire face à ces dépenses sachant qu'il est chômeur et qu'il n'a aucune source financière. L'instinct l'a alors guidée vers son tiroir et là elle a découvert la disparition de son carnet de chèques. En interrogeant son époux ce dernier a fait mine d'avoir oublié où il l'a mis. Flairant le louche et sans dire un mot, elle s'est rendue à sa banque pour découvrir qu'elle a été délestée de la somme de vingt cinq mille dinars.
Après s'être expliquée avec son mari, ce dernier l'a informée qu'il n'a encaissé aucun des chèques qu'elle avait signés et que c'est probablement son frère qui les a subtilisés.
A la suite de cette discussion elle est allée voir son beau père pour lui demander de lui rembourser la somme prise illicitement par son fils, ce dernier l'a informée qu'il n'est pas responsable des agissements de ses enfants. Elle lui a proposé de lui léguer des biens d'héritage revenant à son fils, il a également refusé. Devant ce refus, elle a donc décidé de se remettre à la justice.
Cette situation a évidemment créé des problèmes avec son mari. En sachant qu'elle allait déposer plainte contre son frère, il est devenu coléreux et l'avait même battue à deux reprises. Elle a ainsi rassemblé les témoignages et les certificats médicaux pour déposer plainte et demander le divorce pour atteinte à son intégrité physique.
Au moment où elle allait quitter le domicile conjugal elle s'est aperçue de la disparition de tous ses bijoux. Elle s'est plainte auprès de son beau père, ce dernier lui a déclaré qu'à partir du moment où elle a demandé le divorce, les bijoux ne lui appartiennent plus car c'est lui qui les achetés. Les factures en sa possession faisant foi.
Elle a fini par mettre tout le monde dans le même sac. Elle a accusé ouvertement son beau père, son beau frère ainsi que son époux d'avoir combiné pour lui voler son argent et la déposséder de tous ses biens. Son mari est derrière tout le manège qu'elle a vécu.
Aujourd'hui elle réclame la restitution de son argent et l'ouverture d'une enquête afin de délimiter les responsabilités de chacun.
AA

Pour l'amour et l'honneur de sa mère
Cette affaire remonte au mois d'Octobre de l'année dernière. L'inculpé, un jeune homme sans problèmes, n'ayant aucun antécédent judiciaire, ayant une conduite irréprochable, bien estimé et respecté parmi les habitants de son quartier et tous ceux et celles qui le côtoient. Du jour au lendemain il se trouve derrière les barreaux pour le reste de sa vie pour avoir défendu l'honneur de sa mère. Il s'est opposé à ce jugement et va tenter lors de sa prochaine comparution devant la cour d'appel de convaincre les juges qu'il n'avait aucune intention de tuer. Il voulait seulement mettre un terme aux agissements d'un voisin de quartier qui ne faisait que propager parmi les habitants de fausses rumeurs portant atteinte à l'honneur de sa mère et l'accusant d'entretenir des rapports assez poussés avec un tiers en contre partie de quelques cadeaux et certaines sommes d'argent.
Ce qui s'est passé le jour des faits, a mis l'inculpé hors de lui, quand à son passage devant une bande de jeunes, il a été abordé par cet individu, qui, il faut l'avouer, avait un caractère provocateur. Il lui a débité un tas de mensonges au sujet de sa mère. L'inculpé a essayé encore une fois de l'interrompre en le suppliant de cesser de bafouer l'honneur de sa mère et de toute la famille, mais c'était peine perdue car l'imposteur continuait de plus belle.
Devant ces provocations exaspérantes, le jeune homme dans un état de nervosité extrême, s'est mis à cogner. Il a tabassé sévèrement son interlocuteur. Une véritable bagarre a éclaté entre les deux. Profitant d'un moment d'hésitation, l'inculpé a tiré un couteau qu'il portait sur lui et a asséné un coup terrible à son détracteur. En voyant le sang jaillir de son bas ventre, l'inculpé s'est enfui laissant le blessé étendu par terre, gémissant de douleur.
Quelques bonnes âmes ont accouru pour transporter le blessé à l'hôpital le plus proche. Le blessé a été admis au pavillon des soins intensifs. Malgré tous les soins prodigués, il a succombé à sa blessure car la pointe du couteau a atteint un organe vital.
Alertés, les auxiliaires de la justice se sont déplacés à l'hôpital pour les constats d'usage. Le juge d'instruction a ordonné une autopsie et l'affaire a été confiée aux enquêteurs de la Direction régionale des affaires criminelles.
Les investigations ont permis l'identification du meurtrier. Il a été arrêté.
Dès son premier interrogatoire il a reconnu les faits. Il a justifié son acte en affirmant qu'il avait à maintes reprises demandé à la victime de cesser de colporter des mensonges au sujet de sa mère. Il lui a même confié qu'il s'agit de fausses rumeurs lancées par la famille de son père divorcé afin que ce dernier échappe à l'obligation de payer une rente mensuelle en faveur de sa mère. L'inculpé a insisté pour dire qu'il a tenté à plusieurs reprises et devant des témoins de mettre en garde la victime contre ce genre de comportement qui pourrait aboutir au drame, mais l'individu a continué de plus belle et profitait de chaque rencontre pour le provoquer. Ainsi il a décidé de le corriger. Il a déclaré avoir voulu mettre un terme à cette situation. Il n'avait jamais prévu qu'un seul coup serait fatal. Il a insisté à dire qu'il a asséné un seul coup sans réfléchir, sans même savoir quelle partie du corps il a atteint.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Devant le juge il a réitéré ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire. Il a affirmé n'avoir jamais eu l'intention de tuer.
Son avocat a demandé aux juges de prendre en considération l'état de l'inculpé au moment des faits. Ce dernier n'a jamais admis que quelqu'un puisse porter atteinte à l'honneur de sa mère. La réaction de l'inculpé était disproportionnée, mais c'était sous l'emprise de la colère qu'il a agi.
Après les délibérations, l'inculpé a été condamné à une peine de prison à perpétuité.
Au mois de Novembre prochain, il comparaîtra de nouveau devant la cour d'appel pour tenter de convaincre les juges de la sévérité du premier verdict.


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