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Retour aux sources
Publié dans Le Temps le 09 - 07 - 2014

Hammamet, cité des jasmins, organise chaque été son festival international qui aura lieu cette année du 15 juillet au 20 août 2014.Cette manifestation annuelle a donné à la ville un sens et une âme et lui a forgé son identité. Lieu mythique de la culture nationale et internationale, le théâtre d'Hammamet constitue un espace ouvert à l'imagination, un terrain de création et d'échange.
Le festival international d'Hammamet souffle cette année sa cinquantième bougie, annonce Kamel Ferjani, directeur du festival, lors d'un point de presse organisé avant-hier à Dar Sebastian. « Conçu voilà un demi siècle pour être un festival de création, de recherche et d'expérimentation ,dans le domaine du théâtre, de la musique et de la danse, cette manifestation est un lieu cosmopolite de rencontres d'artistes, d'intellectuels et de personnalités de divers horizons. Giacometti, Schiaparelli, Paul Klee, André Gide, entre autres, se sont succédé dans ce qui est devenu un chef d'œuvre de l'art architectural hammamétois.
Depuis 1964, cette manifestation a offert, pendant cinquante ans, à tous les arts du spectacle, un champ d'expression qui suscite et appelle des créations nouvelles, servi par des artistes de renom », a souligné M Ferjani. Le festival s'inscrit par ailleurs, dans son environnement et dans son temps. Cette édition se tient sous le signe du retour aux sources. Celle de la vocation purement culturelle, comme l'avaient pensé et clamé haut et fort ses illustres fondateurs et comme l'avaient porté contre vents et marées ses différents directeurs. Les artistes seront cet été nombreux à écrire leurs nouvelles épopées artistiques et formuler leur imaginaire du présent dans un lieu multidisciplinaire. « Nous avons voulu, ajoute Kamel Ferjani, un festival culturel d'une grande diversité et de qualité confirmant sa double fonction de divertissement et de révélateur des talents. Ceci sans oublier son ouverture sur son environnement méditerranéen, arabe et européen. 58% des spectacles sont tunisiens. 42% étrangers dont 11% arabes. 15 spectacles sont exclusifs et ne passeront que sur les planches d'Hammamet comme le ballet Carmen, Gloria Gaynor, Kool & the Gang, Souad Massi, Earth Wind & Fire Expériencen Têtes Raides».
Les attentes du public
Le festival a ses traditions qui se sont ancrées d'année en année et qui deviennent de plus en plus irréversibles comme le théâtre qui est peut être absent dans d'autres festivals « et là, précise le directeur du festival, nous voudrons donner au public la possibilité de découvrir des pièces de qualité, de nouvelles formes du 4ème art. Notre objectif précise-t-il, est de voir ce festival, grâce au théâtre devenir un centre national de rayonnement théâtral. Et là nous avons programmé de grands noms comme Taoufik Jbali, Jaafar Guesmi, Kamel Touati, Lamine Nahdi et Fadhel Jaibi . Nous voudrons satisfaire tous les goûts dans ce lieu de fête et tous les prétextes sont bons pour venir écouter la bonne musique ou assister à une pièce théâtrale. Il faut dire que notre budget est limité. Figurez-vous, le spectacle de l'Américaine Gloria Gaynor nous coûte 90 mille dinars ».
Ce programme fait en trois mois répond t-il aux attentes du public ? Un confrère de radio Tunis estime que certains spectacles ont été vus et revus « C'est du réchauffé alors que le but d'un festival est de créer ». Un autre confrère de la presse écrite a parlé de la qualité de certaines pièces théâtrales qui n'ont pas de place dans le festival. « Il y a une image de marque à sauvegarder. Le festival doit réviser certains choix ». Et le cinéma ,s'interroge un fan du 7ème art ? « Il est totalement absent faute de programmation et de films de qualité disponibles», avoue le directeur du festival .
Le comédien Kamel Touati a estimé que le centre culturel d'Hammamet a été toujours un centre de création et un espace pour les hommes de culture. « Ce lieu classé, de taille impressionnante, offre des possibilités accrues de résidences d'artistes, de spectacles et d'ateliers. De quoi donner des ailes à la création artistique par tous et pour tous ! Cette véritable ruche foisonnante de création ne joue plus son rôle et on sent une certaine indifférence vis-à-vis des talents qui veulent réussir leurs projets culturels. Finalement, avoue t-il, on se contente de quelques créations sans valeur ajoutée. La culture est le bien commun de tous les Tunisiens. Toutes les cultures et pratiques artistiques participent à la richesse du pays. Hammamet restera toujours ce lieu de mélange, de construction et de rencontre des nombreuses identités culturelles qui font sa richesse».
Lotfi Bouchnak ajoute de sa part, que la programmation a toujours été un frein à l'évolution de nos festivals. « On ne peut pas, dit-il, préparer un festival en trois mois alors que dans d'autres pays, le programme est prêt depuis deux ans. Il faut revoir notre manière de travailler. Chose qui permettra aux artistes de s'investir dans la création sans contraintes. Et Kamel Ferjani, de répondre : « j'ai pris la direction du centre depuis avril 2014. On ne peut pas concocter une session en trois mois. Il faut un grand effort, du temps mais aussi un budget. Nous ne disposons pas de grands moyens comme Carthage pour attirer les grands de la scène. J'espère qu'avec le nouveau statut du centre devenu établissement public à caractère administratif (EPA) et jouissant d'une certaine autonomie administrative et financière, nous pouvons voir grand et restructurer cet espace culturel. D'ailleurs, nous organisons une grande table ronde pour écouter les hommes de culture et les anciens directeurs du centre afin de définir une nouvelle vision susceptible de redynamiser le centre sur des bases solides. Nous devrons songer à un vrai partenariat avec les artistes, les centres culturels et les différentes diplomaties qui pourront améliorer la notoriété du festival et son image de marque », a conclu le directeur du festival international d'Hammamet.


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