Mongi Hamdi et Aymen Lajimi directeur général de Binaa News... Le ministre des Affaires étrangères Mongi Hamdi a décidé, pour des considérations humanitaires, le retrait de sa plainte contre le directeur général de "Dar Binaa d'édition et de presse" (Binaa News) Aymen Lajmi, a appris, hier, l'agence TAP auprès du conseiller à la communication du chef du gouvernement, Mofdi Messeddi. Le ministre des Affaires étrangères a exigé d'Aymen Lajmi des excuses à la diplomatie tunisienne "pour ses allégations dénuées de tout fondement", a-t-il ajouté. Le site web Binaa News avait publié il y a quelques semaines une information selon laquelle les services de renseignements français auraient saisi des documents confidentiels que Hamdi avait en sa possession à l'aéroport de Paris-Roissy et "relatifs aux liens d'un parti tunisien avec un Etat du Golfe hostile aux révolutions arabes". Cette information a été relayée sur les réseaux sociaux et plusieurs autres sites web, au préjudice de la Tunisie,de sa diplomatie et de la personne du ministre des Affaires étrangères. Toujours d'après Mofdi Messeddi, le ministre des Affaires étrangères "avait demandé mais en vain au directeur général de Binaa News d'édition et de presse de présenter des excuses et de rectifier son écrit, en violation évidente de la déontologie de la profession". Le gouvernement considère le Syndicat national des journalistes tunisiens comme un partenaire qui compte pour ce qui est de garantir la liberté de presse etd'expression et lui demande de présenter au plus vite son projet relatif au Conseil supérieur de la presse qui aura une mission d'autorégulation de la presse papier et électronique. Signalons que Aymen Lajimi a fait l'objet d'un mandat de dépôt et qu'il comparaitra devant le tribunal le 13 de ce mois. Une tentative d'évasion avortée d'un détenu dangereux hospitalisé Les gardiens chargés de surveiller un prisonnier, classé dangereux, hospitalisé à l'hôpital Charles-Nicolle, ont fait avorter une tentative d'évasion de ce criminel, annonce la direction générale des prisons et de la rééducation dans un communiqué rendu public hier. Les agents ont arrêté un suspect qui tentait de remettre au prisonnier hospitalisé des outils tranchants l'aidant à se débarrasser des menottes, agresser les gardiens et s'évader, précise le communiqué. Le suspect minutieusement fouillé, a été arrêté en possession d'outils tranchants susceptibles d'être utilisés à des fins terroristes. Le timbre de solidarité en vente dans les recettes des finances et plusieurs points de vente Le ministère de l'Economie et des Finances porte à la connaissance du public que le "timbre de solidarité" de 30 dinars, imposé aux étrangers non résidents au moment de départ de la Tunisie, est disponible dans les recettes des finances et les points de passage frontaliers. Les vendeurs de tabac, les succursales de banques, les sociétés de transport aérien et marin, les agences de voyage et les hôtels peuvent également, s'approvisionner en timbre de solidarité, auprès des receveurs de finances, précise le ministère dans son communiqué . Le «timbre de solidarité" a été crée en vertu de l'article 36 de la loi de finances complémentaire de 2014 est imposé aux étrangers non résidents au moment de départ de la Tunisie, à partir du 1er octobre 2014. L'évaluation de "Mourakiboun" de la période électorale Le coordinateur général du Réseau Mourakiboun (observateurs), Rafik Halouani, a relevé, jeudi, lors d'une conférence de presse, à Tunis, des points d'ombre dans le fichier des électeurs, notamment, des chiffres contradictoires présentés par l'ISIE au sujet du nombre d'inscrits pour les élections de 2014. Il demande à l'instance de publier les chiffres par circonscription, le nombre d'inscrits volontairement en 2011, ceux qui ont été rayés du registre et le nombre total des nouveaux inscrits en 2014, précisant que les statistiques définitives sur les inscrits n'ont pas été publiées par l'ISIE. Afin d'éviter que des bureaux de vote soient composés entièrement de membres de même appartenance politique, il propose à l'ISIE de procéder à un tirage au sort pour la répartition des chefs et membres de bureau. S'agissant du parrainage des candidats à la présidentielle, Halouani attire l'attention sur le nombre ahurissant des parrainages d'électeurs et qui ont dépassé 800 mille ce qui, dit-il, suscite des doutes sur la crédibilité du processus électoral. Le Réseau Mourakiboun demande à l'ISIE de publier sur son site les statistiques concernant tous les candidats, retenus ou pas, le nombre de parrainages et le nombre de personnes qui ont parrainé plus d'un candidat, précise Halouani. Le Mouvement du Peuple appelle à la protection des élections contre " les risques du terrorisme et de l'argent politique sale" Le Secrétaire général du Mouvement du Peuple, Zouhaier Maghzaoui, a appelé le président du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, et le président de l'Instance électorale, Chafik Sarsar, à la protection des prochaines élections contre " les risques du terrorisme et de l'argent politique sale". Lors d'une conférence de presse organisée, hier, par le Mouvement pour présenter son programme électoral, Maghzaoui a souligné que les différentes institutions publiques et toutes les forces nationales à assumer leur responsabilité dans l'instauration d'un environnement propice à la tenue d'élections transparentes et crédibles qui, a-t-il dit, constituent une " phase décisive dans l'histoire du pays". Maghzaoui a, également, appelé l'ISIE et les autorités judiciaires à prendre toutes les mesures nécessaires contre toute personne impliquée dans les opérations de fraude et de falsification des parrainages de candidats à la présidentielle, ajoutant qu'il " a reçu plusieurs appels téléphoniques de citoyens dont les noms figurent sur ces listes à leur insu". Le Mouvement du Peuple est déterminé à présenter un programme électoral "réaliste" et mener à bien sa campagne électorale, a-t-il affirmé. La responsabilité des jeunes dans la réussite des élections Le président de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, a mis l'accent sur la responsabilité des jeunes dans la réussite des prochaines élections législatives et présidentielle, en contrôlant le processus électoral et en mobilisant les citoyens pour cette échéance, à l'instar du scrutin du 23 octobre 2011". Présidant l'ouverture hier matin au siège de l'ANC de la 2e session du Parlement des jeunes tunisiens, Ben Jaafar a mis en exergue le rôle des jeunes dans la révolution tunisienne et sa contribution à la mise en place d'une constitution consensuelle, "pilier de la Tunisie nouvelle". Il a émis le voeu de voir les membres du Parlement des jeunes élus dans cinq ans à l'Assemblée des députés du peule après avoir acquis de l'expérience du dialogue, des débats, de l'exercice démocratique et pris connaissance des problèmes du pays.