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Rakibni, une initiative citoyenne, à la rescousse des citoyens lésés
Publié dans Le Temps le 15 - 01 - 2015

Pas de bus, pas de métro ! La grève non annoncée et ouverte des transports publics a surpris mardi bon nombre de citoyens non motorisés et créé un mouvement de panique général. Nombreux sont les élèves, étudiants et salariés qui ont dû rebrousser chemin après avoir attendu de très longues minutes avant de comprendre que c'est sans espoir. D'autres ont parcouru de longues distances pour rentrer chez eux le soir venu. Une aubaine pour les chauffeurs de taxis dont certains n'ont pas hésité à délaisser le compteur pour imposer aux clients des tarifs excessivement abusifs. Mais parce qu'il y a toujours de l'espoir en Tunisie, une initiative citoyenne improvisée, intitulée #Rakibni, a rapidement pris forme. Il s'agit d'un covoiturage solidaire pour permettre aux personnes ne possédant pas de voitures de se rendre sur leurs lieux de travail ou d'étude et de rentrer chez eux en fin de journée. Toutefois, pas question pour les propriétaires de véhicules de demander de l'argent contre ce service gratuit et bénévole.
Un pour tous, tous pour un
Aussitôt la grève confirmée, une page événement a été créée lundi sur Facebook et un hashtag lancé. Saluée de tous, cette campagne citoyenne a largement séduit les internautes. Les demandes et les propositions de trajet ont immédiatement fusé : « J'ai deux places de libre pour un trajet d'Ezzahra à El Ghazela. Départ à 8h du matin. », « Je cherche une personne motorisée qui part des Berges du Lac en direction du Centre Ville à 17h30.» ou encore « Je suis disponible pour cas d'urgence (transport de personnes âgées, handicapées ou bébé) à l'Ariana.» Sam Zekri, participe lui aussi à la campagne #Rakibni. Il propose de prendre avec lui trois passagers le matin, en partance d'El Menzeh 8 jusqu'à EL Ghazéla ou la Charguia 2. Il témoigne: « Devant l'ampleur des dégâts causés par cette grève intempestive des transports publics, je n'ai pas pu me permettre de rester les bras croisés. Le lancement de #Rakibni est tombé à point nommé et c'est tout naturellement que j'ai proposé de raccompagner des personnes qui allaient dans la même direction que moi. Je le ferai tous les jours, à l'aller comme au retour, tant qu'il n'y aura pas de moyens de transport disponibles. Petite précision, je ne suis pas contre le droit à la grève mais ce qui me dérange, c'est le timing de ce mouvement de protestation qui vient entraver les intérêts des citoyens alors que le gouvernement actuel est sortant. Ce n'est vraiment pas le moment ! Combien de personnes, n'ayant pas les moyens pour prendre un taxi, ont dû marcher pendant une ou deux heures voire plus pour rentrer chez elles ? Une dame de 55 ans que je connais personnellement a dû faire à pied le trajet reliant la Charguia 2 à Hay Ettadhamon. C'est triste ! »
Les avantages du covoiturage
Dès le premier jour de son lancement, l'opération #Rakibni a remporté un franc succès. Si certains petits malins ont voulu en profiter pour draguer et que d'autres ont refusé d'y participer pour des raisons sécuritaires, d'autres au contraire ont proposé de perpétuer cette expérience après la fin de la grève. Sorte d'autostop mais organisé et planifié d'avance, le covoiturage est apparu en Allemagne il y a plus d'un demi-siècle. Pourtant, ce concept peine à s'imposer dans le quotidien des Tunisiens et à les séduire. Le principe est simple: Le propriétaire d'une voiture poste une annonce, sur les réseaux sociaux ou sur des sites de covoiturage, dans laquelle il spécifie son trajet quotidien, le nombre de places disponibles et l'horaire de départ. Il peut également préciser si la cigarette, la musique et la discussion sont tolérées ou pas et si son véhicule est climatisé ou chauffé ou pas. Le covoiturage peut être gratuit ou payant. Beaucoup y voient une solution avantageuse pour tous. Ainsi, ceux qui ne sont pas motorisés échappent aux aléas et autres tracas des transports publics en contrepartie d'une petite contribution financière et les propriétaires de voitures s'assurent une bonne compagnie en plus de voir leurs dépenses en carburant s'alléger. C'est aussi l'occasion pour faire de nouvelles rencontres et de connaitre de nouvelles personnes.
Moins de véhicules sur la route, moins de dépenses en carburant, moins d'embouteillages, moins de stress et moins de pollution, le covoiturage semble être une solution de choix pour tous et pour la planète. Toutefois, il existe une autre solution tout aussi écologique et économique : le vélo. Autre avantage de ce moyen de transport, c'est qu'il aide les cyclistes réguliers à entretenir leur forme physique. Dernier point en faveur des deux-roues, il est impossible de s'endormir à vélo, alors que le risque existe bel et bien en voiture et cause chaque année des centaines de décès de par le monde. Les spécialistes de la sécurité routière vous répondront toutefois que les cyclistes sont moins protégés et plus vulnérables que les conducteurs sur la route car leurs corps sont directement exposés aux impacts en cas d'accident. Alors que choisir ?


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