Le bureau directeur du Stade Tunisien a pu finalement organiser sa conférence de presse annoncée depuis belle lurette et à chaque fois différée pour des causes internes. Celle-ci a rassemblé cinq membres du bureau directeur, le président du club Anouar Haddad , le premier vice président, le secrétaire général et porte parole du club, le trésorier, et le président de la section du football, une dizaine de journalistes, et deux membres du comité des supporters. A travers ces quelques lignes nous vous proposons un retour sur cet évènement qui est essentiellement un ‘point par point' rapide mais détaillé. La conférence de presse a duré environ une heure et demie, et aura été une sorte d'instauration du bilan de toute une année au pouvoir puisque c'est depuis cette fameuse AG organisée non sans tensions, à ciel découvert et au clair de lune le 21 décembre 2013 que l'actuel bureau directeur présidé par Anouar Haddad a pris les rênes du club. Notons qu'aucune question n'a été esquivée par le quintette directionnel. Tout a été déballé comme vous allez le constater. Objectif essentiel atteint Prenant la parole, le premier, Anouar Haddad, après avoir souhaité la bienvenue à ses hôtes est rentré dans le vif du sujet. Il n'a pas voulu trop s'attarder sur certains détails mais il a dit qu'en prenant en main le Stade Tunisien, un certain 21 décembre 2013, il n'avait fait que répondre à l'appel du devoir et que finalement il avait réussi à sauver le club du Bardo de la déconfiture. Il avait recruté une dizaine de joueurs et seuls deux d'entre eux n'ont pas réussi à fondre dans le moule (Chehoudi et Garba). L'équipe faut-il le rappeler se voyait offrir à mi-parcours la cuillère de bois, mais au retour elle a réalisé un itinéraire extraordinaire au bout du quel elle a atteint son objectif, le maintien. Il reconnait que le mérite revenait aux joueurs, aux supporters, au BD, au staff technique, et aux proches du club, c'est-à-dire tous les membres du comité de soutien qui ont tendu la main, mais qui cette année semblent ne plus avoir le même enthousiasme, celui de la saison passée. En tous les cas, à propos de ces derniers, il n'a pas trop insisté, et a répété à maintes reprises même quand un de ses collaborateurs prenait la parole, que ceux-ci ont fait des promesses et que leur matérialisation est une question de temps. Leçon tirée Le président du club du Bardo a avoué qu'il n'a jamais eu de vacances et que si tôt le maintien réalisé, il a vite plongé bien entendu avec ses colistiers dont il loue les services, dans la préparation de la saison en cours. Il a été question de résultats techniques qui sont presque à la hauteur des aspirations sans quelques erreurs et sans quelques décisions arbitrales jugées inexactes, il a été aussi question de recrutement, et là tout le monde reconnait que le Stade Tunisien en dépit de la petitesse de ses moyens il a été très actif sur le marché des transferts, et les coups qu'il a opérés le prouvent. Le volet des finances du club ne peut pas passer sous silence et là une invitation claire nette et pressante aux stadistes, toutes classes confondues en vue de fournir un peu plus d'effort. Bien entendu, d'autres volets ont été mis à table, tels que la formation des jeunes où un travail colossal est en train de se faire entreprendre et ce malgré le manque manifeste d'infrastructure. Le thème du complexe sportif a été présent et débattu chaudement. Le Stade Tunisien a de fortes chances de disputer un ou deux matchs chez lui, avec une dérogation spéciale, mais concrètement, l'espace sportif ne sera pas prêt avant le mois d'août prochain, et cela est indépendant à la volonté du club. Une petite commission stadiste a été montée et travaille d'arrache-pied avec tous les partenaires, mairie, délégation, ministère.... Pour gagner du temps. Cas Sallami A propos de ce dossier qui a créé un beau tumulte du côté du Bardo, maitre Aït Allah Hlaïem secrétaire général et porte parole du club, semble sûr de ce qu'il avance. Il affirme que son club obtiendra gain de cause. Aussi tient-il à préciser, que le plus important est de savoir et connaitre qui est derrière toute cette affaire, le papier objet du litige est irrégulier, illégitime et pirate... A travers ses propos, il entendait passer un message qu'il y a eu faux et usage de faux, et que dans un second temps tout le dossier sera traduit devant la justice. "Chacun doit assumer ses responsabilités quant à la présentation de ce document illégal, celui là même en vertu de quoi, notre club a été sommé de ne pas voir les dossiers des derniers recrutements revoir le feu vert des instances avant le paiement des 80.000 dinars au dit joueur".